La France, l’Allemagne et le Royaume-Uni demandent une nouvelle politique technologique européenne

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La France, l’Allemagne et le Royaume-Uni demandent à la Commission européenne de s’engager massivement dans 6 « technologies clés » pour accroître la compétitivité de l’UE.

Suite à un rapport sur les technologies-clés génériques remis à la Commission européenne le 28 juin dernier par « le groupe d’experts à haut niveau présidé par Jean Therme, Directeur du CEA de Grenoble« , trois gouvernements européens incitent la Commission à suivre ses recommandations.

Une lettre cosignée par des représentants des gouvernements de la France (Eric Besson, ministre de l’Industrie et de l’Économie Numérique), du Royaume-Uni (David Willets, ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche) et de l’Allemagne (Jochen Homann, secrétaire d’État au ministère fédéral de l’Économie et de la Technologie) a été envoyée aux trois commissaires européens concernés, avec des propositions.

Selon la lettre, 6 technologies-clés sont à pousser au maximum : « la micro- et la nanoélectronique, les matériaux avancés, la biotechnologie industrielle, la photonique, la nanotechnologie et les systèmes avancés de fabrication. »

Elles permettraient d’assurer la compétitivité à long terme de l’industrie européenne.

Pour y arriver, 7 propositions sont faites. Elles consistent à allouer plus de fonds à la recherche par différents moyens, améliorer les compétences des travailleurs et entreprises européennes dans ces domaines et proposent de « s’assurer que les projets de recherche résultant d’un financement européen soient d’abord industrialisés et exploités en Europe. »

Eric Besson déclare à propos de la lettre :

« Notre capacité à relever les grands défis sociétaux et à atteindre les objectifs d’une croissance durable dépendra du déploiement, en France et en Europe, de ces technologies clés génériques. Nous devons mieux harmoniser nos politiques, mieux les articuler en faveur de la compétitivité de l’industrie européenne. »

Il promet également qu’il soutiendra « résolument dans les discussions européennes à venir […] les recommandations du rapport sur les technologies clés génériques, remis à la Commission. »

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