La Game Boy Advance SP de Nintendo débarque en Europe

Mobilité

Véritable manne financière pour son constructeur, la console de poche de Nintendo poursuit ses évolutions. Après la Game Boy en 1989, la Game Boy Color en 1998 puis la Game Boy Advance en 2001, voici la Game Boy Advance SP. Elle ajoute le rétro-éclairage au précédent modèle.

C’est aujourd’hui, vendredi 28 mars 2003, que Nintendo lance la commercialisation européenne de sa nouvelle console de jeux vidéo portable : la Game Boy Advance SP (GBASP). Comme nous l’annoncions précédemment (voir édition du 7 janvier 2003), la SP est une version redessinée et améliorée de la Game Boy Advance (voir édition du 18 mai 2001). Nintendo lui a notamment ajouté un écran rétro-éclairé (qui permet ainsi de jouer dans le noir ou dans des conditions d’éclairage faible), dont l’absence constituait le principal reproche fait au modèle précédent.

Au format carré (82 x 84,6 millimètres pour 24,3 mm d’épaisseur) pour moins de 150 grammes, la GBASP est composée de deux partie rabattables protégeant ainsi l’écran doté d’une résolution de 240 x 160 pixels. Celui-ci est évidement en couleur (32 000) et, comme nous l’avons dit, rétro-éclairé. Pour faire face à l’augmentation de la consommation électrique nécessaire à ce type d’affichage, Nintendo a doté sa console d’une batterie ion-lithium rechargeable (le câble est livré en standard). Selon le constructeur, elle se recharge en 3 heures et offre 10 heures d’autonomie avec éclairage et 18 heures sans.

Compatibilité et jeu en réseau

Proposée en trois coloris (bleu, noir et métallisé), la GBASP est compatible avec tous les jeux pour Game Boy et Game Boy Advance (plus de 300 dont une quarantaine de nouveautés). La nouvelle console se distingue également par sa capacité à offrir le jeu en réseau jusqu’à quatre joueurs par l’intermédiaire d’un câble dédié (mais vendu en option). Depuis le lancement de la première Game Boy en 1989, Nintendo en a vendu plus de 7 millions d’unités (dont 1,1 million de la Game Boy Advance sortie en 2001). La GBASP, proposée à environ 130 euros, fera-t-elle mieux que son aînée ?