La gestion de la connaissance profite du XML

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Les professionnels de la GED s’appuient sur le XML pour définir les formats de fichiers de transfert et le support des données et documents. Ainsi, les fichiers de transfert sont définis au niveau de leur structure comme de leur contenu pour garantir la standardisation des structures de données.

L’APROGED (l’Association des Professionnels de la GEIDE) remet sa copie : une recommandation intitulée EIDE pour Echange d’Informations et de Documents Electroniques. Fondée sur XML (EXtensible Markup Language), ce document définit les règles et les formats que les systèmes de GED doivent respecter pour leur pérennité. Concrètement, il s’agit de formaliser l’échange de données et de documents à partir d’un document XML composé d’une première partie qui définit les caractéristiques du fichier décrit. Et d’une seconde, qui détaille le contenu spécifique à l’application dont les données sont à exporter. La commission « Normalisation » de l’APROGED dit que l’objectif est de permettre à toute entité éditant ou exploitant des logiciels de GED ou développant des passerelles logicielles entre systèmes de GED d’assurer facilement la portabilité des données entre les différents systèmes de GED. Et cela, indépendamment des systèmes d’exploitation et des logiciels.Directement issue de la norme GED-1, établie en 1995 par l’APROGED, la recommandation EIDE ne confirme en fait que la tendance de fond : XML, le métalangage du Web, s’impose dans les systèmes d’information. Les acteurs du secteur de l’informatique valident la technologie. Logiquement, le standard intervient dans la chaîne de la GED : le classement, le stockage, la diffusion et le partage des informations. Jean-Pierre Blanger, directeur de la société BVA Myfra, vice-président de l’APROGED et co-auteur de la recommandation EIDE, souligne cette évolution : « Les solutions de GED contribuent à la gestion de la connaissance en formalisant leurs échanges et en tirant parti des métadonnées XML ». Aussi, les membres de l’APROGED ont accepté la recommandation EIDE lors de leur dernière Assemblée Générale. Reste à savoir si EIDE passera l’examen au W3C (World Wide Web Consortium). Et à l’OASIS (Organization for the Advancement of Structured Information Standards), le consortium international dont la mission est de promouvoir les formats indépendants des produits basés sur des standards publiques comme SGML, XML, HTML et CGM et tous ceux relatifs au traitement structuré de l’information. Pour en savoir plus : * Aproged* Forum GEIDE* OASIS