La musique forfaitaire s’installe chez Orange et SFR

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Les deux opérateurs lancent tour à tour leurs offres de musique illimité forfaitaires… au même tarif.

Plus d’un million de titres issus des quatre majors (EMI Music France, Sony BMG, Universal Music France et Warner Music France) et deux labels indépendants (Believe et Scorpio Music). C’est ce que propose Orange avec sa nouvelle offre de musique. Baptisée « Musique Max », l’offre en question est proposé sous forme forfaitaire.

A partir du 12 juin et pour 12 euros par mois (sans engagement), l’abonné Orange (mobile ou Internet) pourra télécharger jusqu’à 500 titres par mois sur son PC ou son mobile. Les titres sont acquis à vie et restent transférables sur d’autres supports (baladeurs et mobiles compatibles).

Musique Max s’intègre dans la stratégie ‘content everywhere’ de l’opérateur qui oeuvre à la diffusion en réseau d’un ensemble de contenus culturels et de loisirs (cinéma, TV, séries, jeux…) toujours plus important. Le catalogue devrait continuer à s’enrichir, Orange souhaitant intégrer d’autres labels à son offre.

Un semblant de licence globale

Le Pass Music que SFR a lancé hier, lundi 9 juin, est également proposé à 12 euros par mois sans engagement. A ce tarif, l’abonné bénéficie du téléchargement illimité des titres du catalogue « qui s’enrichira dans les semaines à venir pour atteindre 500 000 titres« , précise l’opérateur. On est donc encore loin du million de titres.

Mais à défaut de télécharger la musique, l’utilisateur pourra aller l’écouter en direct. Le Pass Music offre 10 % de réduction sur les places de concert distribuées dans la billetterie SFR. Ce qui est loin d’être négligeable au vu des tarifs pratiqués aujourd’hui. Et ceux qui ne peuvent pas se déplacer se rattraperont sur la plate-forme Live Concerts de SFR pour suivre en direct les spectacles musicaux sur mobile et Web. Jeux concours, rencontres, chats sont également au programme de Pass Music.

Avec la démocratisation des réseaux sans fil haut débit, les opérateurs se positionnent sur l’échiquier de la fourniture de contenus de loisirs. Et installent, à leur manière, la consommation forfaitaire de musique proche du principe de licence globale évoquée lors des discussions sur la loi DADVSI et que les majors rejettent pourtant en bloc pour des raisons de problématique de répartition de droits.