La R&D d’Alcatel-Lucent mobilisée, le crédit impôt recherche adoubé

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Christine Lagarde (économie) et Nathalie Kosciusko-Morizet (économie numérique) ont visité un grand centre R&D d’Alcatel-Lucent dans l’Essonne. Le gouvernement veut illustrer la pertinence du « CIR-facteur d’innovation ».

Jeudi matin, Alcatel-Lucent a accueilli Christine Lagarde, ministre de l’Économie, de l’Industrie et de l’Emploi, et Nathalie Kosciusko-Morizet, secrétaire d’Etat chargée de la prospective et du développement de l’économie numérique, sur son site R&D de Villarceaux (Nozay, Essonne).

C’est devenu le centre névralgique de la recherche en Europe de l’équipementier réseaux télécoms.

Selon l’invitation presse, Philippe Camus et Ben Verwaayen, respectivement Président du conseil d’administration et Directeur général d’Alcatel-Lucent, ainsi que Philippe Brégi, Président d’Opticsvalley (réseau optique, électronique et logiciel d’Ile-de-France), devaient aussi se trouver sur place.

Selon le site Internet du MINEFE, les représentants du gouvernement ont assisté à des présentations du 100 Gbit/s, du Créative Lab et du « Sbook » mais aussi à des démos d’applications orientées très haut débit (comme la réalité augmentée) et énergies alternatives dans les réseaux télécoms.

Ce dernier volet a pour objectif « d’étendre la portée des services mobiles des opérateurs au-delà des zones couvertes en électricité, et de réduire les coûts et impacts environnementaux lies à l’opération de leurs réseaux ».

L’occasion également pour les équipes de recherche des Bell Labs d’Alcatel-Lucent de mettre en avant les dernières innovations concernant les réseaux optiques, l’Internet des objets et les nouveaux réseaux sociaux.‬‪

Pour le gouvernement, ce centre R&D est aussi une vitrine pour « encourager l’investissement et l’innovation pour améliorer la compétitivité des entreprises françaises à travers le crédit d’impôt recherche (CIR) ».

Alcatel-Lucent bénéficie d’ailleurs de ce dispositif de soutien à l’innovation.

Un rapport sur la pertinence du CIR, réalisé par l’inspection générale des finances, vient d’être rendu au gouvernement.

Selon son analyse, le dispositif CIR, initié en 2008, constitue « l’un des outils les plus puissants de soutien à l’innovation au monde ».

Christine Lagarde souhaite le maintenir « au moins jusqu’en 2013″.

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