La sécurité, un investissement pour les entreprises

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C’est autour de la détection d’intrusions que s’articulera la deuxième édition du salon Sécurité Informatique du 5 au 6 décembre au Cnit à Paris La Défense. Malgré les récentes vagues de virus, une partie du marché semble vouloir aller plus dans loin dans le domaine de la sécurité. Les simples antivirus ou firewalls ne suffisent plus…

Le salon Sécurité Informatique a décidé, pour sa deuxième édition, de réunir 80 exposants du secteur autour d’un thème central, celui de la détection d’intrusions. Au vu des ravages causés ces derniers mois par Code Red, Sircam et Nimda, on serait tenté de croire que les entreprises ont besoin de solutions basiques tels des firewalls et antivirus et que l’évangélisation est à l’ordre du jour au moment où toute entreprise s’ouvre sur le Réseau. « Le marché a véritablement mûri et nous ressentons une demande des entreprises pour ce type de question. Les actes de malveillance sont nombreux et les entreprises sont confrontées au piratage de leurs sites Internet. Par ailleurs, l’entreprise mettant Internet au coeur de sa stratégie ne veut en aucun cas être vulnérable », explique Caroline Moulin, commissaire du salon Sécurité Informatique. Le salon s’adresse par conséquent à des sociétés ayant déjà une stratégie Internet établie. Il vise une majorité de grands comptes, même si les PME pourront trouver de quoi répondre à leurs problèmes.

La commissaire du salon estime que, de plus en plus, les sociétés françaises cessent de voir dans la sécurité informatique une notion de coût et l’envisagent plutôt comme un investissement. Une approche que les sociétés anglo-saxonnes ont déjà. Du coup, l’impact du ralentissement économique dans le secteur de la sécurité, s’il a tout de même été présent, a été plus faible. « On constate une véritable prise de conscience de la part des entreprises. Aujourd’hui, la sécurité devient une nécessité », déclare Caroline Moulin.

Quand nécessité fait loi

Une nécessité qui est d’ailleurs relayée par l’Etat qui rend obligatoire, pour les entreprises dont le chiffre d’affaires hors taxes dépasse cent millions de francs, la déclaration et le règlement de leurs TVA et impôts par voie électronique (voir édition du 29 octobre 2001). Une mesure qui nécessite alors des solutions de PKI, qui sont d’ailleurs une des tendances du moment. Les entreprises ne se contentent pas d’un simple mot de passe mais veulent identifier l’utilisateur de manière certaine et le plus en amont possible, même si le procédé reste complexe et cher.

Trente-cinq conférences gratuites aborderont des questions comme la gestion des utilisateurs, l’authentification, la cryptographie ou encore des technologies plus évoluées comme la biométrie? La deuxième journée aura pour thème la sécurité avec une approche plus liée au commerce électronique. Le deuxième salon sur la Sécurité Informatique se tiendra du 5 au 6 décembre prochains au CNIT de la Défense à Paris, Hall Albinoni 2.