La semaine noire de BlackBerry, c’est fini

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BlackBerry Curve 8360

C’en est terminé de la semaine noire des BlackBerry. Après cinq jours d’interruption, RIM annonce le retour à la normale de tous ses services de messagerie.

Victimes d’une panne d’envergure lundi dernier, les services connectés BlackBerry auront passé plus de quatre jours dans un brouillard indescriptible.

Un flou qui s’est étendu de l’Europe aux Amériques en passant par le Moyen-Orient et qui semble enfin s’être dissipé, selon RIM.

Oubliées, les excuses publiques du P-DG Mike Lazaridis.

L’heure est au triomphe humble et mesuré, alors que le site officiel mis en place à l’occasion de cette semaine noire faisait état, ce vendredi vers midi, d’un retour à la normale pour l’ensemble des applications de messagerie, de chat et d’envoi de textos.

Les premiers signes de ce dysfonctionnement généralisé n’avaient laissé craindre qu’une interruption momentanée des programmes.

Il était près de 20 heures, ce lundi à Paris, quand la nouvelle s’est répandue, pour ne plus lâcher la planète BlackBerry, près de cinq jours durant.

Fustigé sans retenue sur sa page Facebook, le groupe canadien avait dans un premier temps fait la sourde oreille, avant de tenir des propos si rassurants que la grogne des utilisateurs s’en était estompée.

Mais ce n’était que partie remise. Annoncé en bonne et due forme à peine 24 heures après les premières alertes, le plus centralisé des écosystèmes mobiles n’avait pas réellement recouvré de son blackout.

Balayé aussi sec, le symptôme a d’ailleurs repris de plus belle des suites de cette prétendue accalmie. En cause, un reroutage défectueux qui a entraîné une accumulation de données jamais acheminées vers leur destinataire.

Et jeudi, la lumière. Mike Lazaridis entre en scène et prononce le salut des BlackBerry.

Dès lors, comme par enchantement, la situation s’améliore d’heure en heure, jusqu’à ce retour à la normale, vendredi 14 octobre à la mi-journée.

BlackBerry update

Entériné, cet épisode inédit a fait le tour du monde en 80 heures. Son déroulement articulé comme une pièce de théâtre tragicomique n’est pas sans rappeler les multiples heurts qu’a connu le cloud ces dernières semaines.

Tour à tour, les services de Microsoft, Google et Apple ont battu de l’aile, perdant quelques plumes dans l’affaire. Rien d’alarmant, mais un constat : sans maîtrise, la puissance n’est rien.

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