La SNCF s’imprègne de « l’écomobilité »

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Covoiturage, autoportage, fonds « mobilité durable »…La compagnie ferroviaire a déballé ses services, projets R&D et modes de financement pour associer transports et développement durable.

En fin de semaine dernière, la SNCF a organisé la deuxième édition des Rendez-vous Clients sous le signe du thème fédérateur de « l’écomobilité » : services, projets R&D et financement.

La compagnie ferroviaire a repris une batterie d’initiatives liées au développement durable.

En guise d’illustration, la SNCF s’associe à GreenCove, qui exploite le site www.123envoiture.com et se présente comme la première plate-forme de covoiturage en France (345 000 membres). En 2009, cette société avait signé un premier partenaire dans BNP Paribas.

Deux fonctionnalités ont été développées pour le compte du réseau Transilien de la SNCF (347 gares franciliennes) : l’affichage en gare des offres de covoiturage existantes autour de la gare et celles disponibles aux prochains arrêts du train dans lequel l’utilisateur se trouve via un téléphone mobile.

Dans une dimension « green », l’auto-portage (dispositif de location de voiture à très courte durée, combinée au réseau TER) débute.

Une offre a été lancée dans la région Languedoc-Roussillon : Modulauto, un service accessible en libre service via un badge RFID, sur le modèle du Vélib’ parisien.

Autre signe de son implication dans « l’écomobilité » : la SNCF dédie un fonds d’investissement à la « mobilité durable », doté de 15 millions d’euros.

Dans ce cadre, la compagnie de Guillaume Pépy joue le rôle d’un investisseur minoritaire auprès des entreprises en phase d’amorçage ou de développement (tickets compris entre 1 et 2 millions d’euros).

Six sociétés sont entrées dans le programme : VULog (gestion des flottes de véhicules en libre service), Greencove (123envoiture.com), Coruscant (production d’énergie solaire pour la couverture photovoltaïque de parkings), Lumeneo (véhicules électriques), Phitech (information et guidage des personnes déficientes visuelles dans les établissements publics) et Urban Cab (service de livraisons écologiques).

En décortiquant le dossier de presse, un indicateur d’investissement de la branche SNCF Voyages est fourni : on apprend qu’un montant de 50 millions euros a été consacré à la dématérialisation du billet. Lancé en février 2009, ce service « e-billet » est désormais disponible pour 350 parcours.

Moteur : Hexago sort de l’ombre mais reste en bêta
Quelle est la contribution de l’agence en ligne Voyages-SNCF.com ? La filiale VSC exploite déjà un « Eco-comparateur » dont la création remonte à 2006. Cet outil permet de mesurer l’efficacité énergétique (calcul de l’empreintre carbone) en fonction des différents modes de transport : train, avion, voiture…Mais l’actualité se trouve ailleurs en ce début de semaine. Déjà esquissé dans l’interview « spécial 10 ans Voyages-SNCF.com », le nom du moteur de recherche « Voyage » du portail a été dévoilé : Hexago, toujours disponible en version bêta. Développé en partenariat avec Exalead, l’outil regroupe différentes sources d’informations sur une seule page : cartes (de Mappy-TeleAtlas), des infos pour savoir où dormir (7000 offres d’hébergement), des infos culturelles et touristiques…

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