La stratégie RFID de Microsoft passera par .Net

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Microsoft a annoncé que sa future solution RFID sera basée notamment sur sa plate-forme .Net, ainsi que sur SQL Server et Visual Studio. L’éditeur promet une infrastructure moins complexe et plus abordable pour les PME.

C’est dans son discours de clôture de TechEd 2005, la conférence annuelle dédiée aux développeurs et professionnels du secteur IT, que Paul Flessner, vice-président chargé des applications serveurs de Microsoft, a dessiné les contours de la future solution RFID (identification par ondes radio ) de l’éditeur. Selon le site BetaNews, le dirigeant aurait indiqué que le socle de cette solution serait constitué de la plate-forme .Net, associée à la base de données SQL Server et à l’environnement de développement Visual Studio.

Les systèmes d’identification par ondes radio utilisent des puces dédiées, permettant l’émission et la réception des informations relatives à un produit donné. Dans le domaine de la distribution, les avantages de cette technologie par rapport aux actuels codes à barres sont évidents : elle permet de surveiller en temps réel les processus de production, ou encore d’établir en un instant un inventaire des stocks. D’autres applications sont également envisagées, par exemple dans le cadre de manifestations publiques (voir édition du 4 mai 2005) ou dans le domaine de la téléphonie mobile (voir édition du 18 mai 2005). Le montant total des investissements en termes de matériels, logiciels et services est estimé à quelque 5 milliards d’euros en 2007.

La RFID à portée des PME

Selon Microsoft, .Net permettra aux développeurs de bâtir des solutions sur mesure pour les entreprises. La plate-forme devrait également offrir la possibilité de connecter les différents matériels en mode plug-and-play et de les configurer à distance. De plus, l’éditeur promet une réduction des coûts et de la complexité de ce type de projets, ce qui pourrait élargir le champ d’application des technologies RFID aux petites entreprises. Lesquelles, même si elles ne seront probablement pas les premières à abandonner les codes à barres au profit des puces RFID, pourraient selon les analystes tirer grand profit de ce nouveau mode de gestion de la chaîne logistique.