Le lancement de la librairie numérique Google Editions serait imminent

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Google Editions devrait finalement arriver fin 2010, d’abord aux Etats-Unis. La librairie numérique de Google proposera en ligne des centaines de milliers d’e-books qui pourront être lus depuis n’importe quel terminal.

Google Editions devrait enfin bientôt voir le jour. La nouvelle librairie numérique de la firme de Mountain View, dont l’arrivée était initialement prévue cet été, devrait être lancée avant la fin de cette année, d’abord aux Etats-Unis, a révélé le quotidien The Wall Street Journal, qui cite des « sources proches de Google ».

Google Editions devrait ensuite être disponible à l’international à partir du premier trimestre 2011.

Selon le Wall Street Journal, Google Edition a dû passer « récemment plusieurs obstacles techniques et légaux », ce qui a retardé sa sortie.

Accessible depuis tout terminal (ordinateur, smartphone, tablette, …) connecté au Web, la librairie numérique de Google commercialisera des e-books issus de la numérisation des ouvrages de ses 30 000 éditeurs partenaires.

Des revendeurs indépendants de livres pourront aussi nouer des accords avec Google Editions, afin de pouvoir vendre les ouvrages numérisés depuis leurs propres sites Web.

Plusieurs librairies indépendantes américaines ont déjà signé un partenariat avec la firme de Mountain View dans ce sens. En France, Hachette Livre, propriété du groupe Lagardère, a récemment accepté de signer avec Google un protocole d’accord-cadre pour numériser une partie de son catalogue.

Dans le cadre de cet accord, aux Etats-Unis, la branche locale de Hachette Livre a signé un accord commercial avec Google Editions.

Initialement, Google devrait proposer entre 400 000 et 600 000 ouvrages sur sa librairie numérique. Ni les prix de vente de ces e-books, ni la proportion d’ouvrages disponibles en langue française ne sont encore connus.

Si ce sont les éditeurs qui devraient décider du prix de vente de leurs livres numériques sur Google Editions, la firme de Mountain View, de son côté, aurait décidé de retenir pour elle au moins 30% du prix de vente d’un e-book et de reverser les 70% restants aux éditeurs. Un modèle économique similaire à celui employé par Apple et Amazon.

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