L’ARCEP défend le très haut débit européen

Régulations

L’ARCEP ne partage pas l’analyse de l’Idate sur un retard européen dans les réseaux très haut débit, bien au contraire.

L’ARCEP (Autorité de régulation des communications électroniques et des postes) conteste les conclusions pessimistes de la récente étude de l’Idate sur le très haut débit européen.

Dans son 12ème DigiWorld Yearbook, l’Institut s’inquiétait des difficultés rencontrées par les opérateurs européens, qui entraînerait un retard de l’Europe en matière d’infrastructure très haut débit face au reste du monde.

Retard que ne constate pas le régulateur, notamment pour la France.

Dans l’éditorial de sa récente lettre hebdomadaire (parue vendredi 25 mai), le président de l’Autorité, Jean-Ludovic Silicani, remet les pendules à l’heure.

D’abord en rappelant que l’avancée de l’Asie dans le très haut débit « s’explique par le fait que le Japon et la Corée, notamment, ont déployé depuis plus de 10 ans, des réseaux à très haut débit dans des conditions très différentes de ce qui peut être réalisé en Europe ou aux États-Unis, ne serait-ce qu’en raison de la forte densité du peuplement dans les pays asiatiques« .

Fortement équipé, peut-être, mais pour un taux relativement faible de bénéficiaires souligne Silicon.fr.

Ainsi, au Japon, le taux de pénétration du haut et du très haut débit de 27% de la population reste inférieur à celui de la France de 34%, chiffres de l’OCDE à l’appui.

Reste à savoir quelle part de la population bénéficie effectivement du très haut débit.

(la suite page 2 : les États-Unis encore plus en retard)

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