L’Arcep recense 2,3 millions de lignes dégroupées

Mobilité

Le régulateur a observé un « signal fort » de l’extension du dégroupage total au cours du deuxième trimestre. Mais il faut relativiser les efforts.

Au dernier pointage effectué par l’Arcep (ex-ART) en date du 22 juillet, la France compte désormais un total de 2,3 millions de lignes dégroupées. Le déséquilibre entre dégroupage partiel et dégroupage total reste toujours aussi pregnant : un peu plus de 2 millions de lignes d’un côté et 255 000 de l’autre.

Toutefois, l’ARCEP signale une « extension forte » du dégroupage total au cours du deuxème trimestre 2005 : + 68% par rapport au trimestre précédent (en avril, l’Arcep recensait environ 152 000 lignes dégroupées totalement).

A l’occasion de la présentation du rapport 2004 de l’organisme de régulations des télécommunications (voir édition du 4 juillet 2005), son président Paul Champsaur a annoncé que la barre des 500 000 lignes totalement dégroupées pouvait être atteinte d’ici la fin de l’année.

Le dégroupage poussé par les collectivités

De nouvelles zones sont dégroupées grâce au soutien des collectivités territoriales (Oise, Pyrénées Atlantiques, Loiret, Alsace, etc.) qui s’impliquent dans des projets d’infrastructures haut débit. Récemment, un rapport du Sénat a été publié pour faire le point sur les interventions des collectivités pour développer des réseaux haut débit locaux dans le cadre de délégations de service public (voir édition du 5 juillet 2005).