L’armée américaine ne porte pas Twitter et Facebook dans son cœur

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Si les réseaux sociaux représentent des menaces en termes de sécurité informatique pour les militaires, Twitter et Facebook leur permettent pourtant de mieux communiquer avec le public.

Les plus hautes autorités militaires américaines n’ont pas toujours beaucoup d’affinités avec les sites communautaires en vogue. Le corps des Marines a une nouvelle fois interdit à ses soldats de surfer sur Twitter, Facebook, MySpace, et tous les autres réseaux sociaux existant, à partir de machines reliées aux réseaux informatiques internes, a précisé le porte-parole de ces forces militaires, le lieutenant Craig Thomas, à l’AFP.

Le but premier de cette interdiction formelle d’accéder à ces plates-formes très populaires est d’éviter l’intrusion de malwares, virus, vers, chevaux de Troie et autre sypwares dans les réseaux informatiques militaires. En effet, Facebook et Twitter doivent faire face depuis plusieurs mois à des attaques répétées de pirates ou de hackers.

Ce garde-fou est aussi un bon moyen d’éviter aux militaires de révéler sur des réseaux sociaux, par inadvertance ou malveillance, des informations militaires confidentielles. En juillet dernier, un agent du MI6, le service d’espionnage britannique, avait vu sa couverture compromise quand son épouse avait laissé filtrer des informations personnelles du couple sur Facebook.

Le ministère de la Défense américain a même reconnu qu’il était en train de réfléchir à une refonte de sa politique en matière d’utilisation des sites communautaires. L’AFP révèle que le secrétaire adjoint à la Défense a demandé au responsable de l’information du Pentagone d’évaluer les inconvénients et les avantages de ces nouveaux outils très Web 2.0.

Car les réseaux sociaux ne sont toujours une menace pour l’armée américaine. Ils peuvent même se transformer en efficaces outils de communication, quand il s’agit de lancer sur Facebook ou Twitter des campagnes de recrutement ou de diffuser des communiqués de presse…

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