L’ART répond aux interrogations sur le WiFi

Mobilité

L’Autorité de régulation des télécoms fait le point sur les réseaux locaux radioélectriques (RLAN) en général et le WIFi en particulier. Au travers de 28 questions posées sur son site, l’ART tente d’éclaircir la situation.

Après avoir assoupli sa position sur les réseaux locaux radioélectriques (RLAN) dans la bande de fréquence des 2,4 GHz, l’ART tente aujourd’hui d’éclaircir un certain nombre de points sur le WiFi en particulier. L’Autorité de Régulation soulève ainsi 28 questions pratiques et tente d’apporter des réponses claires et succinctes sur son site.

On y apprend ainsi que les expérimentations ne seront pas limitées à certains départements mais qu’elles pourront avoir lieu partout en France, aux mêmes conditions dans tous les départements, sous réserve que le projet présenté ne soit pas situé à proximité d’un point considéré comme sensible par le ministère de la Défense.

Une couverture d’un kilomètre

A la question « Le WiFi peut-il contribuer à apporter une bonne réponse aux besoins des collectivités rurales ? », l’ART répond qu’il ne suffit pas « d’installer une antenne sur le toit de la mairie et des antennes chez les particuliers. Encore faut-il disposer à quelques kilomètres de là d’un réseau régional haut débit et d’une liaison (par exemple un faisceau hertzien) entre ce réseau et la commune. La couverture d’un réseau en WiFi avec le seuil de 100 mW ne dépassera pas le kilomètre ».

L’Autorité de régulation souhaite que les expérimentations puissent débuter dès le début 2003. Les dossiers peuvent être envoyés depuis le 12 novembre 2002. Les demandes devront faire l’objet d’un examen au cas par cas par le ministère de la Défense puis d’une autorisation par la ministre déléguée à l’Industrie chargée des télécommunications. Aucune autorisation n’est nécessaire toutefois pour raccorder une borne à un réseau ouvert au public déjà autorisé, précise l’ART.