Last.fm…but not least en termes de choix musical

Mobilité

Le service communautaire d’écoute en streaming de musique, rattaché au groupe CBS, a reçu le soutien des quatre majors du disque.

Last.fm, qui est entré dans le giron du groupe CBS en mai 2007, est en passe de devenir le plus important juke-box en ligne. Le 23 janvier, le site communautaire d’écoute et de partage musical a annoncé la signature d’un accord avec les quatre majors du disque (EMI, Sony BMG, Universal Music et Warner Music), ainsi que des milliers d’artistes qui s’auto-produisent ou des labels indépendants.

Il sera désormais possible d’écouter des morceaux ou des albums entiers sur ce service Web 2.0 qui revendique aujourd’hui plus de vingt millions d’utilisateurs. Au cours d’une période en béta, chaque morceau peut être écouté trois fois, après quoi l’utilisateur est invité à acheter le titre sur un site de vente de musique en ligne comme iTunes Store ou Amazon.

Pour l’heure, la nouvelle version de Last.fm n’est disponible que dans trois pays : États-Unis, Angleterre et Allemagne. Le site est en effet contraint de négocier pays par pays au niveau des droits.

La version .tv dans les cartons

Créé en 2002, Last.fm avait pour but d’allier le concept d’une Web radio et d’un site communautaire en utilisant les profils musicaux de ses utilisateurs pour générer des listes de lecture dynamiques. Puis en 2003, l’ajout du plug-in Audioscrobbler propose de fournir une analyse détaillée de la musique écoutée par chaque utilisateur, montrant par exemple ses artistes ou ses morceaux favoris sur sa page personnalisée.

Ses revenus proviennent de la publicité présentes sur ses pages, ainsi que d’un partenariat avec les fonds de catalogue proposés par des sites de ventesde musique en ligne. D’autres projets sont en cours pour le site, notamment celui d’une plate-forme mobile et le développement des vidéos sur une adresse déjà réservée. Devinez son nom : last.TV.