LD Collectivités va déployer un réseau fibres optiques en région parisienne

Mobilité

La filiale du groupe Neuf Cegetel vient de remporter la délégation de service
public du Sipperec pour une concession de 20 ans.

LD Collectivités vient d’annoncer avoir remporté la délégation de service public (DSP) lancée par le Sipperec (syndicat intercommunal de la périphérie de Paris pour l’électricité et les réseaux de communication) pour déployer un réseau de fibres optiques en région parisienne. Filiale (à 99,98 %) du groupe Neuf Cegetel, LD Collectivités équipe en infrastructures de télécommunication les collectivités territoriales à l’attention des opérateurs et fournisseurs d’accès. LD Collectivités a obtenu une concession de 20 ans d’exploitation du futur réseau.

L’entreprise déploiera sur 13 communes* d’Île-de-France ses fibres optiques jusqu’au domicile des particuliers (FTTH). Environ 500 000 personnes sont concernées par l’initiative. Les abonnés bénéficieront d’une liaison symétrique jusqu’à 100 Mbits/s (soit environ cinq fois plus rapide que les débits de l’ADSL 2+ aussi bien en réception qu’en émission) qui leur permettra de profiter simultanément des services d’accès Internet, de la téléphonie et de la télévision haute définition.

22 000 logements raccordés en deux ans

Le déploiement du réseau s’appuiera notamment sur les infrastructures existantes dont celles d’Irisé, une filiale de LD Collectivités chargée de déployer de la fibre « noire » (où le raccordement et l’activation sont laissés à l’attention de l’exploitant final) pour le compte du Sipperec. Une première phase prévue sur 24 mois équipera 22 400 logements. Le budget prévisionnel pour cette première phase de déploiement s’élève à 9,7 millions d’euros. Auxquels viendront s’ajouter une participation publique de 3,3 millions d’euros.

Le réseau reposera sur la technologie PON (passive optical network), une architecture en arbre dont les équipements actifs sont gérés par le même opérateur. Ce qui rend la mutualisation des infrastructures passives plus difficile par rapport à une architecture Point-à-Point plus adaptée à la gestion d’équipement différenciés chez les abonnés. Il restera à vérifier la manière dont plusieurs opérateurs pourront proposer des offres et services distincts sur un même site, immeuble ou quartier.