Le BladeCenter d’IBM a cinq ans, et toutes ses lames ?

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Big Blue célèbre le cinquième anniversaire de son serveur lame BladeCenter. Et revient sur son dernier BladeCenter S, dédié aux PME.

« Tout le monde est arrivé sur le marché des serveurs lames il y a cinq ans », reconnaît Nicolas Mahé, chef de produit Blade d’IBM, à l’occasion d’une conférence de presse organisée le 13 décembre pour célébrer les cinq ans du BladeCenter. « Ce qui est différent en ce qui concerne IBM, c’est que le châssis BladeCenter E que nous avons lancé en 2002 est toujours au catalogue », estime-t-il tout en martelant l’idée d’une « continuité des produits » qui serait l’une des principales caractéristiques de l’offre d’IBM.

Confronté à une concurrence accrue de la part de HP, le groupe est donc revenu sur son activité de serveurs lames, qui pèse pour l’heure approximativement 30% de ses ventes de serveurs x86 en France. Parmi les innovations technologiques dont celle-ci a bénéficié durant ces cinq dernières années, il cite la virtualisation, les processeurs multicoeurs et l’intégration au châssis de l’alimentation et des commutateurs.

BladeCenter S

Avant de revenir sur le BladeCenter S, son nouveau serveur lame destiné aux petites et moyennes entreprises et aux sites distants de grandes entreprises (présenté en juin 2007). Particularité : « des disques de sauvegarde sont intégrés au niveau du châssis », selon Nicolas Mahé, pour qui cette solution permet de ne pas utiliser des emplacements réservés aux serveurs pour les disques. Il précise que le châssis du BladeCenter S peut ainsi accueillir 9 téraoctets de disques, là où une offre concurrente serait limitée à « 3,5 téraoctets et en utilisant pour cela des emplacements serveurs ».

Enfin, IBM met en avant les bénéfices de son écosystème de partenaires constructeurs et éditeurs (Blade.org), dont il estime qu’il offre au client « un large choix de systèmes d’exploitation, de lames et de commutateurs ». Et lui permettrait donc de « lever l’un des principaux points de blocage » en terme d’adoption. A savoir la crainte des entreprises de voir leur éventail de choix de matériels limité aux seuls équipements offerts par le fournisseur du « blade ».