Le cloud computing est une technologie encore immature

Cloud

Selon le Gartner, il faudra encore attendre 7 ans avant de voir le marché atteindre sa pleine maturité. A condition que les entreprises comprennent le concept…

Selon une récente étude du cabinet Gartner, le cloud computing* se trouve actuellement dans une période de forte croissance mais la technologie elle-même en est encore à ses balbutiements et ne devrait atteindre son seuil de maturité d’ici sept ans.

Dans son rapport intitulé « Cloud Application Infrastructure Technology Needs Seven Years to Mature », l’institut Gartner évoque trois phases dans le développement de ce qu’il appelle les SEAP (Service-Enabled Application Platform) en une véritable solution mainstream.

« Les SEAP sont à la base du développement des solutions SaaS (Softawre-as-a-Service, ndlr) », explique Mark Driver, directeur de recherche chez Gartner. « Avec le développement des technologies SEAP au cours des années à venir, Gartner prévoit trois phases d’évolution distinctes légèrement imbriquées. La première phase, qui s’achèvera en 2011, sera celle des pionniers et des innovateurs ; la seconde, s’étalant de 2010 à 2013, sera consacrée à la consolidation du marché ; la troisième, qui s’étendra de 2012 à 2015, sera celle de la banalisation et verra le marché atteindre sa masse critique. »

Le marché du cloud computing atteindra sa première phase de consolidation dans trois ans

En suivant la même courbe de développement que n’importe quelle technologie émergente, l’analyste estime que la première phase sera dominée par un groupe limité de fournisseurs, qui adoptent des stratégies agressives sur le plan technologique pour le développement d’applications.
Il s’agira essentiellement d’une phase de développement du marché, pendant laquelle la plupart des utilisateurs de SEAP devraient se concentrer sur des applications opportunistes, et notamment sur les applications capables d’être entièrement opérationnelles en un court laps de temps.

La seconde phase verra l’émergence de nouveaux fournisseurs et on assistera à une consolidation du marché avec un intérêt croissant des centres de développement pour le cloud computing. Selon le rapport du cabinet Gartner, le marché de la SEAP devrait être saturé en 2012, période où les entreprises les moins solides sur ce marché seront rachetées ou tout simplement écartées du secteur.

Cette phase de consolidation et d’intégration suscitera un nouvel engouement pour le cloud computing grâce à une confiance grandissante dans la technologie et à la banalisation des pratiques consistant pour les entreprises à confier d’importantes parties de leur infrastructure informatique à des tiers. Le Gartner prévoit donc un allongement du délai de retour sur investissement, en passant d’opportunités tactiques à court terme à des délais plus longs et plus stratégiques variant de trois à cinq ans.

Le cloud computing deviendra une norme privilégiée par les DSI en 2015

La normalisation sera renforcée au cours des prochaines années, et les systèmes SEAP deviendront la norme dans la majorité des projets de développement d’applications d’ici 2015. Mark Driver s’attend au développement d’un vaste réseau d’interfaces de programmation d’applications ‘intracloud’ afin de lier les systèmes cloud entre les plates-formes des différents fournisseurs. Ce développement sera soutenu par une forte demande d’interopérabilité et d’intégration.

Les conclusions de ce rapport sont étayées par une récente étude réalisée à la demande de l’hébergeur américain Rackspace, qui révèle que 57 % des entreprises britanniques et américaines risquent de voir les avantages du cloud computing leur échapper pour la simple raison qu’elles ne comprennent pas ce concept, encore souvent mal défini.

Le cloud computing : une notion encore mal définie et mal comprise par les entreprises

Selon Rackspace, de nombreuses entreprises voient le cloud hosting comme des « applications via Internet », environ 14 % l’assimilent à la technologie de virtualisation et 8 % à un système de stockage en ligne. Un tiers des entreprises américaines et 27 % des entreprises britanniques reconnaissent tout simplement ignorer comment utiliser le cloud computing dans leur infrastructure informatique.

« Le cloud computing est idéal dans le contexte économique actuel, mais il est essential que les entreprises comprennent comment exploiter au mieux cette technologie », explique Lew Moorman, directeur stratégique de Rackspace Hosting. « Rackspace est favorable à l’établissement de directives claires afin d’informer les entreprises sur la manière d’exploiter au mieux cette technologie. Le cloud computing sera au centre de la stratégie des entreprises en 2009. Elle ne se limitera pas uniquement au personnel informatique curieux de connaître ses avantages, mais s’étendra à l’ensemble de l’entreprise. »

*Définition de cloud computing : les applications et les données ne se trouvent plus sur l’ordinateur local, mais – métaphoriquement parlant – dans un nuage (Cloud) composé d’un certain nombre de serveurs distants interconnectés au moyen d’une excellente bande passante indispensable à la fluidité du système (source Wikipedia)

Adaptation d’un article Vnunet.com en date du 3 février 2009 et intitulé Cloud computing still in its infancy

Selon une récente étude du cabinet Gartner, le cloud computing* se trouve actuellement dans une période de forte croissance mais la technologie elle-même en est encore à ses balbutiements et ne devrait atteindre son seuil de maturité d’ici sept ans.

Dans son rapport intitulé « Cloud Application Infrastructure Technology Needs Seven Years to Mature », l’institut Gartner évoque trois phases dans le développement de ce qu’il appelle les SEAP (Service-Enabled Application Platform) en une véritable solution mainstream.

« Les SEAP sont à la base du développement des solutions SaaS (Softawre-as-a-Service, ndlr) », explique Mark Driver, directeur de recherche chez Gartner. « Avec le développement des technologies SEAP au cours des années à venir, Gartner prévoit trois phases d’évolution distinctes légèrement imbriquées. La première phase, qui s’achèvera en 2011, sera celle des pionniers et des innovateurs ; la seconde, s’étalant de 2010 à 2013, sera consacrée à la consolidation du marché ; la troisième, qui s’étendra de 2012 à 2015, sera celle de la banalisation et verra le marché atteindre sa masse critique. »

Le marché du cloud computing atteindra sa première phase de consolidation dans trois ans

En suivant la même courbe de développement que n’importe quelle technologie émergente, l’analyste estime que la première phase sera dominée par un groupe limité de fournisseurs, qui adoptent des stratégies agressives sur le plan technologique pour le développement d’applications.
Il s’agira essentiellement d’une phase de développement du marché, pendant laquelle la plupart des utilisateurs de SEAP devraient se concentrer sur des applications opportunistes, et notamment sur les applications capables d’être entièrement opérationnelles en un court laps de temps.

La seconde phase verra l’émergence de nouveaux fournisseurs et on assistera à une consolidation du marché avec un intérêt croissant des centres de développement pour le cloud computing. Selon le rapport du cabinet Gartner, le marché de la SEAP devrait être saturé en 2012, période où les entreprises les moins solides sur ce marché seront rachetées ou tout simplement écartées du secteur.

Cette phase de consolidation et d’intégration suscitera un nouvel engouement pour le cloud computing grâce à une confiance grandissante dans la technologie et à la banalisation des pratiques consistant pour les entreprises à confier d’importantes parties de leur infrastructure informatique à des tiers. Le Gartner prévoit donc un allongement du délai de retour sur investissement, en passant d’opportunités tactiques à court terme à des délais plus longs et plus stratégiques variant de trois à cinq ans.

Le cloud computing deviendra une norme privilégiée par les DSI en 2015

La normalisation sera renforcée au cours des prochaines années, et les systèmes SEAP deviendront la norme dans la majorité des projets de développement d’applications d’ici 2015. Mark Driver s’attend au développement d’un vaste réseau d’interfaces de programmation d’applications ‘intracloud’ afin de lier les systèmes cloud entre les plates-formes des différents fournisseurs. Ce développement sera soutenu par une forte demande d’interopérabilité et d’intégration.

Les conclusions de ce rapport sont étayées par une récente étude réalisée à la demande de l’hébergeur américain Rackspace, qui révèle que 57 % des entreprises britanniques et américaines risquent de voir les avantages du cloud computing leur échapper pour la simple raison qu’elles ne comprennent pas ce concept, encore souvent mal défini.

Le cloud computing : une notion encore mal définie et mal comprise par les entreprises

Selon Rackspace, de nombreuses entreprises voient le cloud hosting comme des « applications via Internet », environ 14 % l’assimilent à la technologie de virtualisation et 8 % à un système de stockage en ligne. Un tiers des entreprises américaines et 27 % des entreprises britanniques reconnaissent tout simplement ignorer comment utiliser le cloud computing dans leur infrastructure informatique.

« Le cloud computing est idéal dans le contexte économique actuel, mais il est essential que les entreprises comprennent comment exploiter au mieux cette technologie », explique Lew Moorman, directeur stratégique de Rackspace Hosting. « Rackspace est favorable à l’établissement de directives claires afin d’informer les entreprises sur la manière d’exploiter au mieux cette technologie. Le cloud computing sera au centre de la stratégie des entreprises en 2009. Elle ne se limitera pas uniquement au personnel informatique curieux de connaître ses avantages, mais s’étendra à l’ensemble de l’entreprise. »

*Définition de cloud computing : les applications et les données ne se trouvent plus sur l’ordinateur local, mais – métaphoriquement parlant – dans un nuage (Cloud) composé d’un certain nombre de serveurs distants interconnectés au moyen d’une excellente bande passante indispensable à la fluidité du système (source Wikipedia)

Adaptation d’un article Vnunet.com en date du 3 février 2009 et intitulé Cloud computing still in its infancy