Le CNRS et le CEA ouvrent un centre de calcul haute performance

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Le « Centre National Jacques Louis Lions de Calcul Haute Performance de l’Essonne » réunira leurs deux centres via un lien très haut débit.

Après l’ouverture d’un « Institut des grilles » en décembre 2007, puis l’adoption d’un super-calculateur IBM en début d’année, le Centre national de la recherche scientifique (CNRS) vient de s’associer au Commissariat à l’Énergie Atomique (CEA) pour ouvrir le « Centre National Jacques Louis Lions de Calcul Haute Performance de l’Essonne ».

Du nom du mathématicien français Jacques Louis Lions (décédé en 2001), ce nouveau centre réunira – par le biais d’une liaison à très haut débit – deux sites situés en Essonne. A savoir l’Institut du Développement et des Ressources en Informatique Scientifique (IDRIS) du CNRS et le Centre de calcul « recherche et technologie » (CCRT) du CEA. Le premier centre de calcul – de 200 Téraflops de puissance cumulée – est basé sur le campus universitaire d’Orsay, tandis que le second – de plus de 300 Téraflops – est installé à Bruyères-le-Châtel.

Le « Centre National Jacques Louis Lions de Calcul Haute Performance de l’Essonne » ambitionne de faciliter l’accès de l’ensemble de la communauté scientifique nationale à ses moyens de calcul de très haute performance.

Candidats à l’accueil d’un supercalculateur européen

Par le biais de cette coopération, les deux centres de recherche espèrent aussi permettre à la France de se porter « candidate à l’accueil d’un des premiers supercalculateurs petaflopiques en Europe ». Et plus particulièrement à l’accueil d’un noeud du réseau européen PRACE2 (Partnership for Advanced Computing in Europe), pour les machines de capacité pétaflopique à l’horizon 2010/2011.

Enfin, à noter que la création de ce nouveau centre devrait être complétée par l’ouverture d’une nouvelle « Maison de la Simulation », toujours dans l’Essonne (sur le site de Saclay).