Le créateur d’Age of empire passe la vitesse supérieure

Mobilité

De l’âge de pierre jusqu’au XXIIème siècle, Empire Earth vous fait traverser l’histoire du monde au travers de ses conflits réels ou imaginaires. Les fans d’Age of Empire devraient apprécier le nouvel opus du spécialiste de l’action/stra tégie.

Stainless Steel Studios est un nouveau studio de développement de jeux qui pourrait bien faire parler de lui rapidement. En effet, son fondateur n’est autre que Rick Goodman, le principal concepteur du célèbre Age of Empire, le jeu de stratégie temps réel le plus réputé et le plus vendu. Et pour son premier bébé, Empire Earth qui devrait sortir en septembre, Rick Goodman a misé sur des recettes éprouvées. Le jeu est en quelque sorte un super Age of Empire, reprenant les ingrédients qui ont fait le succès de ce titre tout en y ajoutant bon nombre de nouveautés. Le joueur pourra choisir entre une douzaine de civilisations prédéfinies ou concevoir les siennes et les voir évoluer au fil de douze périodes historiques, depuis la préhistoire jusqu’au XXIIe siècle. Au menu : cinq campagnes solos de longue haleine, des batailles éclair sur des cartes créées au hasard offrant un large éventail de type de terrains et un mode multijoueur en local ou sur Internet acceptant jusqu’à huit alliés/adversaires simultanés. Et grâce à l’éditeur intégré, il sera aisé de concevoir ses propres scénarios et cartes. Le jeu met en scène plus de deux cents unités de combat, qui s’affronteront sur terre, mer ou dans les airs (selon la période de l’histoire dans laquelle on se situe naturellement). La conquête militaire n’est pas le seul moyen de remporter la victoire. Fléaux divins, incendies, tremblements de terre et autres ouragans pourront semer la dévastation dans les rangs ennemis. Pour s’en protéger, il faudra construire des temples. Mais attention aux prêtres clandestins qui peuvent convertir votre temple aux vues adverses. Citons encore les merveilles qui enrichissent une civilisation de nouvelles opportunités. En dépit de cette richesse, la prise en main du joueur novice devrait être rapide, le jeu combinant une interface intuitive à des missions d’initiation.

Une vision en 3D des plus détaillée

Si la diversité du jeu étonne, la qualité de réalisation laisse pantois. Tout est représenté en 3D, avec un zoom de très grande amplitude, qui permet tout aussi bien d’avoir une vue très générale du champ de bataille que de se focaliser sur une unité particulière. Il est ainsi possible de suivre une unité en vue rapprochée arrière (à la manière d’un Tomb Raider), ce qui permet d’admirer la qualité des animations et des effets spéciaux (fumées des explosions par exemple) et autorise une immersion bien plus forte dans les combats. La qualité des modélisations et leur diversité est un autre sujet d’étonnement. Les graphistes se sont attachés à rendre au mieux chaque époque : période antique avec ses chars, ses éléphants de guerre, ses tours d’assaut en bois ou même son cheval de Troie ; univers médiéval avec ses chevaliers, ses châteaux-forts et ses engins de siège ; guerres napoléoniennes avec ses grenadiers, ses canons ou Nelson et sa redoutable flotte ; Seconde Guerre mondiale riche en porte-avions, sous-marins, hélicoptères de combat, chars et autres chasseurs ; XXIIe siècle combinant robots et autres engins futuristes, etc. Et pour faire tourner tout cela, un simple Pentium II 266 doté de 32 Mo de Ram pourrait suffire. Enfin, c’est ce que proclament les concepteurs laissant tout de même planer un doute… Gageons qu’une configuration plus musclée sera requise pour profiter d’une bonne résolution et d’une animation fluide lorsque de nombreuses unités s’agitent à l’écran.