Le département Pyrénées-Atlantiques inaugure son réseau haut débit

Mobilité

La mise en service d’Iris 64 est destinée avant tout à accélérer la
résorption des zones blanches au nom de l’aménagement numérique du territoire.

Alors que les premières études remontent à 2001, le conseil général des Pyrénées-Atlantiques a annoncé fin juin l’inauguration de son réseau départemental haut débit exploitée sous forme de délégation de service public (DSP) : Iris 64.

C’est en mai 2004 que ce marché a été remporté par le groupement LDCollectivités/Sogetrel. Pour construire et maintenir ce réseau alliant plusieurs technologies ( liaisons fibre optique, DSL et hertziennes), le groupement télécoms a créé une société dédiée (IRIS 64 SAS) puis débuté la commercialisation de ses services en novembre 2005 comme « opérateur d’opérateur  » et compte à ce jour plusieurs clients directs (Neuf Cegetel, Iliad/Free, Completel, Héliantis, et e-Tera).

« Ce montage est un véritable partenariat public/privé, dans lequel, d’une part, l’argent public a servi d’effet de levier à l’investissement privé et d’autre part, la solidarité inter départementale – en intégrant à la fois l’urbain et le rural – permet de trouver un équilibre financier »
, explique Jean-Jacques Lasserre, président du conseil général des Pyrénées-Atlantiques qui a accordé une interview à Vnunet.fr (voir édition du jour).

Les investissements de premier établissement dont le montant global s’élève à près de 62 millions euros, ont été financés par le département (42,02%), le délégataire (32,12%), la région (16,16%) et des fonds européens (9,7%).

Le WiMax appelé à la rescousse

Au total, ce réseau est long de 1400 km dont deux tiers de génie civil et fibre optique puis un tier en faisceaux hertziens. Il desservira 168 NRA ( noeuds de raccordement d’abonné ), ainsi que plusieurs dizaines de sites publics ( écoles, mairies? ) et zones d’activités économiques.

A l’instar d’autres départements (comme le Jura qui avance également dans ses projets haut débit), le WiMax devrait s’imposer comme solution de référence pour résorber les ultimes zones grises ou blanches, la ou les technologies xDSL ont atteint leurs limites techniques.

Dans ce contexte, le conseil général des Pyrénées-Atlantiques s’est proposé d’utiliser sans tarder sa licence attribuée par l’Arcep mi-juin 2006. Il a donc décidé de lancer une nouvelle procédure de DSP complémentaire de la première mais indépendante pour que personne ne soit oublié dans l’aménagement numérique du territoire.