Le feu vert est donné pour l’Alliance Green IT

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Constructeurs, éditeurs et fournisseurs de services unissent leurs efforts pour fonder l’Alliance Green IT, une association de promotion de l’éco-efficience auprès des entreprises et du grand public.

Une triade composé de GreenIT.fr, Greenvision et Zen’to annonce la fondation de l’Alliance Green IT, organe de promotion de l’éco-responsabilité dans le monde des TIC.

Aux côtés d’une dizaine d’éditeurs, constructeurs et fournisseurs de services, Microsoft a manifesté son intérêt de contribuer au projet.

Rassembler les acteurs de l’IT sous une bannière collaborative et leur faire adopter un comportement responsable vis-à-vis de l’environnement. Tel est l’objectif de l’AGIT (Alliance Green IT), qui rappelle que l’informatique d’entreprise représente 2% des émissions de CO2 à l’échelle du globe.

Un empreinte carbone comparable à celle du transport aérien, pour un chiffre qui pourrait doubler et grimper à 4% d’ici à 2020, selon les estimations de l’ADEME.

En cette vertu, l’AGIT traitera de problématiques aussi variée que l’instigation de concertations publiques et la formation continue du salarié aux « bonnes pratiques« .

Microsoft aurait rejoint les rangs de cette coalition qui compte parmi ses premiers membres Deal-Force, spécialiste des bons plans géolocalisés.

Editeur de solutions de gestion pour data centers, Joulex est également de la partie, au même titre que Sequovia, conseiller en développement durable.

Quand Google mise sur les « énergies propres » pour développer son cloud, IBM annonce des économies de 50 millions de dollars en électricité sur l’exercice 2010.

Sony suit une tendance similaire, avec à la clé des réductions de 30% de ses émissions de gaz carbonique. Le groupe japonais poursuit son engagement jusque dans les foyers, auxquels il délivre des téléviseurs et des consoles de salon à la consommation énergétique optimisée.

Reste pour l’AGIT à émettre des prescriptions pertinentes, aux antipodes de certaines estimations farfelues oeuvres de l’ADEME.

A titre d’exemple, l’agence française a consacré un rapport à la rentabilité d’une impression recto-verso en noir et blanc, face à la consultation d’un document sur écran. Conclusion : au-delà de 3 minutes de lecture, il vaut mieux coucher le texte sur papier.


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