Le géant des télécommunications AT&T prend sa place dans les nuages

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AT&T se lance dans la course du « cloud computing » avec sa plate-forme d’hébergement à la demande sur des serveurs virtualisés, Synaptic Hosting.

AT&T lance son offre de « cloud computing ». C’est sous le nom de Synaptic Hosting que le géant des télécommunications ouvre sa plate-forme informatique à la demande de services réseau, stockage et sécurité, aux entreprises. Si les applications à la demande et les services d’AT&T sont assurés sur des serveurs virtualisés, le réseau et les centres de données sont bien réels.

AT&T a investi un milliard de dollars dans des technologies acquises auprès d’USInternetworking (USi) et dans cinq « super-IDC » (Internet Data Center – centre de données Internet). Déployés en Europe, en Asie et aux Etats-Unis, ils viennent compléter la collection d’IDC d’AT&T qui dispose d’un total de trente-huit data centers au service du réseau IP mondial de l’opérateur. Les cinq super IDC viendront soutenir les applications comme de grandes passerelles régionales pour le « nuage » réseau d’AT&T.

« Cette offre apportera davantage de souplesse, de performances et d’économie », annonce l’entreprise des télécoms dans un communiqué pour le lancement de Synaptic Hosting. Les sociétés qui souscriront à l’offre d’hébergement ne paieront que pour la capacité qu’elles utiliseront chaque jour. Sans doute idéal pour les activités saisonnières, temporaires ou imprévisibles.

AT&T n’est pas seul sur le marché du « cloud computing », qui selon une étude du cabinet Gartner représente 5 milliards de dollars de dépenses pour les entreprises clientes et 5% du marché de l’externalisation des centres de données. Amazon propose son service de stockage à la demande sous le nom de Elastic Compute cloud. HP, Intel et Yahoo tout comme IBM et Google ont mis leurs efforts en commun pour créer leur propre plate-forme. Microsoft n’est pas en reste non plus et devrait nous en dire plus sur ses projets « nuages » d’ici la fin de l’année.