Le Haut Conseil de la science et de la technologie passe sous la coupe de Matignon

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Placé sous la tutelle du Premier ministre, le Haut Conseil de la science et de la technologie (HCST) aidera l’Etat à définir les priorités et orientations nationales dans le domaine des technologies et de la recherche scientifique.

Le gouvernement se penche davantage sur l’avenir numérique de la France. Dans la droite ligne du Plan France Numérique 2012, François Fillon a installé ce 15 janvier (HCST).

Créé par la loi de programme pour la recherche d’avril 2006, le HCST était jusqu’alors rattaché à l’Elysée. Il passe dorénavant sous la tutelle du Premier ministre.

Présidé par Jean Jouzel, le directeur de recherche au Commissariat à l’énergie atomique (CEA), le Haut Conseil de la Science et de la Technologie, composé au total de 20 membres, est un organe consultatif destiné à émettre des avis et recommandations relatifs « aux grandes orientations de la Nation en matière de politique de recherche scientifique, de transfert de technologie et d’innovation ».

Le numérique comme la recherche ont été placés au cœur du grand emprunt national pourvu d’un montant global de 35 milliards de dollars.

Dans cette optique, une enveloppe de 4,5 milliards d’euros a été allouée au développement du numérique sur le territoire français, grâce notamment au déploiement du très haut débit et de la fibre optique (2 milliards d’euros) et de la mise en place d’usages, de services et de contenus innovants, pour 2,5 milliards d’euros, permettant une  “meilleure utilisation des ressources informatiques” : infrastructures, recours au cloud computing,  serveurs d’hébergement, plates-formes de services et de location de logiciels.

La recherche et l’enseignement supérieur se sont vus allouer un montant de 19 milliards d’euros issus du grand emprunt.

Dans les prochains moins, le HCST pourra notamment réfléchir sur des questions ayant trait aux futurs grands enjeux scientifiques et technologiques de ces prochaines années, comme les différents dispositifs favorisant les liens entre recherche et entreprise, ou encore la politique scientifique et technologique de la France à mettre en place aux niveaux communautaire et international.

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