Le Mac de plus en plus productif

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La question de la vitesse des machines hante les discussions des aficionados des différents mondes informatiques. Mais elle ne fait que répondre au fantasme du plus fort. Pour des professionnels, la principale question repose sur la productivité. Et son corollaire : le retour sur investissement. Deux bornes que le cabinet de recherche Pfeiffer Consulting a tenté de mesurer sur les derniers Mac professionnels pour le secteur des arts graphiques et de la publication. Les derniers Mac sont 5 à 11 fois plus productifs que leurs prédécesseurs.

La course au MHz laisse beaucoup trop souvent de côté une question cruciale qui touche de près les entreprises, les établissements publics comme les établissements scolaires, et dans une moindre mesure les particuliers : quelles améliorations de productivité les différents sauts de fréquence proposés apportent-ils ? Cette question est difficile, car elle ne porte pas seulement sur les performances pures, mais suppose que du logiciel au matériel en passant par la configuration, tout soit pensé sur un ordinateur pour faciliter le travail sans temps de latence trop élevés. L’ergonomie logicielle est là un facteur primordial au même titre que la puissance du matériel. Dans le même temps, il convient que la comparaison soit reproductible. Pfeiffer Consulting, un cabinet conseil en technologies de publication et de contenu électronique, a défini des références matérielles et logicielles s’appliquant aussi bien aux environnements Mac et Windows. Sa dernière étude toutefois ne s’attache qu’à souligner les différences obtenues pour le secteur des arts graphiques et de la publication sur Mac.

Les avancées obtenues sont assez spectaculaires : en effet, sur des machines comparées qui passent du G3 au G4 de 400 à 733 MHz, les différences sont particulièrement notables en termes de performances globales. L’étude montre qu’il convient de ne pas uniquement prendre en compte la rapidité du processeur. Il faut également considérer le passage du bus PCI à l’AGP pour les graphiques, la mémoire vive à 133 MHz, l’utilisation de l’Ultra ATA en lieu et place du SCSI, le surplus de mémoire vive embarquée, l’emplacement des menus et des boîtes de dialogues, la réduction du nombre de boutons à valider, l’utilisation des fonctions du moteur AltiVec du G4… Tout cela transforme de fond en comble les métiers du secteur, en réduisant les temps de travail nécessaires pour réaliser une même tâche.

Qui dit gain de productivité dit gain financier

Mais le plus intéressant porte bien évidemment sur le porte-monnaie : l’augmentation des performances des machines, de l’ergonomie des logiciels et l’adoption de nouvelles normes ou de nouveaux composants si elle permet de réaliser le même travail plus vite, permet surtout de contracter le temps nécessaire au retour sur investissement. Avec des différences de vitesses allant jusqu’à un facteur 11 entre la génération des G3 (400 MHz) et des actuels G4 (733 MHz), les investissements dans les actuels nouveaux matériels se voient fortement contractés, alors que les niveaux d’investissements nécessaires n’ont que peu progressé. Ces résultats confirment ceux obtenus par d’autres études réalisées dans le même secteur et dans le domaine de l’éducation par la firme de recherche IDC. Ils s’appliquent également au nouveau PowerBook G4 dont les performances sont comparables à des machines de bureau. Une explication sans doute de son succès.

Pour en savoir plus :

* Le site de Pfeiffer Consulting (en anglais)

* Le rapport de Pfeiffer Consulting (en anglais ? format PDF)