L’e-mail, l’outil préféré des salariés

Mobilité

Selon une étude, la messagerie électronique a pris la place du téléphone dans
le coeur des employés de bureau.

Selon une nouvelle étude, la messagerie électronique a ravi au téléphone sa place d’outil de communication privilégié sur le lieu de travail. Un sondage de Datamonitor pour Dimension Data révèle que les employés préfèrent recourir à la messagerie électronique plutôt que de communiquer par téléphone.

L’étude indique que 100 % des personnes interrogées utilisent la messagerie électronique, suivie de la téléphonie fixe (80 %), de la téléphonie mobile (76 %) et de la messagerie instantanée (66 %).

« Dans l’environnement d’entreprise actuel, il existe une myriade d’outils de communication disponibles, notamment la téléphonie de bureau, la téléphonie mobile et la messagerie électronique », commente Rob Lopez, directeur des solutions chez Dimension Data. « Mais notre étude démontre que l’utilisateur final préfère communiquer par des moyens électroniques plutôt que par des services vocaux tels que le téléphone. »

La confiance croissante dans la messagerie électronique, ajoute-t-il, soulève certaines questions quant à l’efficacité et la signification d’une telle communication lorsque l’on aborde des problèmes complexes. « Elle peut avoir un effet négatif sur la productivité à l’heure où les utilisateurs doivent faire face à des volumes d’e-mails de plus en plus importants », explique-t-il.

L’étude a également révélé que les trois technologies les plus présentes sont les plus grands facteurs d’amélioration de la productivité. Plus de 70 % des utilisateurs interrogés ont assuré que la messagerie électronique avait un impact positif sur leur productivité, suivie de la téléphonie fixe (53 %) et de la téléphonie mobile (52 %).

Sur le plan de la productivité également, l’étude révèle que la messagerie instantanée, les blogs et les téléphones logiciels sont considérés comme les plus dérangeants et qu’ils peuvent affecter la productivité s’ils ne sont pas gérés correctement.

L’étude portait sur un panel de 390 responsables informatiques et 524 utilisateurs d’entreprise à travers 13 pays des Etats-Unis, d’Asie-Pacifique et de la région EMEA.

Traduction d’un article de Vnunet.com en date du 20 août 2007