Le marché mondial des semi-conducteur en légère hausse en 2008

Mobilité

Selon le cabinet d’études In-Stat, la croissance du secteur télécoms compensera la baisse en valeur des PC.

Le marché mondial des semiconducteurs devrait continuer sa progression en 2008. Selon une étude à paraître du cabinet In-Stat (Semiconductor End-Use Forecast—Market Diversity, it’s a Good Thing), la distribution de composants électroniques devrait avoisiner les 262 milliards de dollars cette année. Ce qui représentera une croissance globale de 2,4 %.

La croissance sera inégale selon les secteurs. Celui de l’électronique grand public devrait poursuivre sa progression à raison de 5,9 % sur l’année. La branche des télécommunications gagnera également des parts de marché. Elle devrait se maintenir autour de 20 %. Notamment au détriment du secteur des ordinateurs dont la part pourrait décliner sur la période étudiée.

En déclin depuis les années 2000, la part de l’informatique personnelle dans le marché de l’électronique continuera cependant de représenter en valeur plus de la moitié des puces vendues dans le monde. Ce n’est qu’à partir de 2012, selon In-Stat, que les composants électroniques des PC tomberont sous les 50 % du marché à 41,8 % des revenus générés. Une tendance due à la baisse des prix des processeurs qui rejoint ainsi celle des mémoire DRAM.

La baisse du marché de l’électronique de grande consommation sera partiellement compensée par la progression du secteur de l’électronique médicale. Quant au secteur de l’automobile, il ne devrait pas connaître de variation significative. « Il y a beaucoup d’opportunité pour les semi-conducteurs dans les véhicules haut de gamme, mais ils représentent de faibles volumes« , souligne In-Stat dans sa présentation de l’étude.

Et si la croissance automobile se voit portée par les marchés chinois et indiens, les véhicules qui y seront livrés embarquent peu d’électronique. Et la situation ne devrait pas s’arranger. « Par-dessous tout, la prudence innée et le niveau de conscience du coût de l’industrie automobile maintiendra cette croissance en échec« , note le cabinet d’études.