Le ministère de l’Intérieur passe à la voix sur IP

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Le cabinet conseil Solucom a été retenu par cette institution publique. Il va intervenir dans le pilotage des appels d’offres liés à cette migration.

Le cabinet conseil Solucom annonce qu’il a décroché un contrat avec le ministère de l’Intérieur pour l’accompagner dans son projet d’évolution vers la téléphonie sur IP (ToIP). Spécialisée dans le conseil dans le domaine des infrastructures de systèmes d4information, cette société accompagnera l’institution dans plusieurs phases du projet, dont le pilotage des appels d’offres constructeurs et intégrateurs, la validation des architectures et la définition de processus d’exploitation adéquates.

La migration du ministère vers la voix sur IP s’appuiera sur une architecture centralisée. Elle concerne plus de 2300 sites et près de 160 000 postes téléphoniques.

Ses objectifs résident dans une amélioration de la maîtrise des coûts, une intégration de la téléphonie avec les applications existantes et une amélioration de la sécurité, par le chiffrement des données notamment. Les salariés du ministère de l’Intérieur devraient en outre accéder ainsi à de nouveaux services IP tels que la messagerie unifiée, la visiophonie ou les centres dappels virtuels.

Des prestations estimées à 2,1 millions d’euros

Créée en 1990, Solucom emploie environ 350 salariés pour un chiffre d’affaires 2005/2006 de 38,7 millions d’euros (contre 31,5 millions d’euros sur lexercice précédent). Cotée sur le marché d’Euronext Paris depuis mars 2001, la société estime dans un communiqué que ce nouveau programme du ministère de l’Intérieur – d’une durée d’environ quatre ans – pourrait lui apporter jusquà 2,1 millions d’euros en prestations.

L’offre Solucom de conseil liée aux télécoms d’entreprises est exclusivement destinée aux grands comptes. En 2003, la société a, entre autres, été retenue par l’équipementier Siemens pour l’accompagnement à la refonte de son réseau au niveau mondial. En 2001, Solucom a racheté Idesys, une société de conseil en réseaux, avant de jeter son dévolu durant cette même année sur Arcome, cabinet de conseil purement télécoms. En septembre 2005, elle a également repris Dreamsoft, une société active dans le conseil et les projets d’infrastructures logicielles et le middleware.