Le mobile Internet devra progresser

Régulations

Alors que les projets de services Internet sur les téléphones portables se multiplient, des tests grandeur nature remettent en cause les performances des terminaux.

En Grande-Bretagne, l’opérateur mobile Cellnet détenu par British Telecom prévoit de lancer ses premiers services mobiles GPRS au cours de l’été 2000. Pourtant, des limitations concernant la consommation d’énergie et d’importants dégagements de chaleur sont apparus. La semaine dernière, les techniciens des laboratoires Cellnet ont passé le premier appel GPRS sur un réseau GSM britannique. Notons au passage qu’en France, l’expérience a déjà été réalisée par le CNET (le centre de recherche et développement de France Télécom) et Motorola à Lille, courant septembre (voir édition du 1er octobre 1999).

Il semble acquis que les premiers services commerciaux outre-Manche offriront des débits largement inférieurs aux 115 Kbps théoriques. Et au contraire de la réception de données, l’émission depuis un mobile GPRS nécessite beaucoup d’énergie pour maintenir le signal. Cela peut causer un échauffement important de l’appareil et une décharge rapide de la batterie.

Motorola assure que cet obstacle ne retardera pas la commercialisation de mobiles GPRS car, d’après le constructeur, les utilisateurs envoient peu de données depuis leur appareil. Selon Dominic Strowbridge, responsable marketing de Motorola, les applications symétriques comme les transferts de gros fichiers ne sont pas représentatives du marché. « Nous avons observé que la grande majorité des e-mails sont des réponses du type oui, non et salut », indique-t-il. Mike Short, directeur de la stratégie réseau de Cellnet, estime que ces problèmes seront résolus d’ici le lancement des premiers services commerciaux. « Nos terminaux doivent être correctement testés. Je continue de penser qu’il y aura des terminaux GPRS d’ici le mois de juin l’année prochaine ».

Pour en savoir plus : Cellnet (en anglais)