Le navigateur GPS, oui, mais pas dans n’importe quelles conditions !

Mobilité

Des études, commandées par TomTom, soulignent les bienfaits des GPS pour la conduite automobile. Mais la Prévention Routière met des bémols.

Premier risque : la plupart des navigateurs GPS ne sont pas intégrés au tableau de bord, mais sont des objets nomades, collés par une ventouse sur la planche de bord ou sur le pare-brise. En cas d’accident, on peut se cogner dedans, quand ces appareils ne se transforment pas en projectiles pouvant blesser le conducteur ou les passagers.

Secundo, trop de conducteurs programment leur navigateur GPS tout en roulant, ce qui les distraie de leur conduite.

Troisième possibilité : le navigateur GPS constitue un appareil en plus dans l’habitacle, qui donne des informations en plus. Cela peut constituer un stress supplémentaire pour le chauffeur, en particulier lorsque les informations données par le GPS ne correspondent pas à la réalité du terrain. Par exemple, le navigateur invite à s’engager dans une rue qui, en réalité, est en sens interdit.

GPS : pratique et ludique

Quatrième source de problème : la tentation est grande de regarder cet écran tout en conduisant. « Or il faut au moins deux secondes pour que le regard s’adapte à l’écran et y lise les informations, calcule Christophe Ramond. Et en deux secondes, à 90 kilomètres/heure par exemple, vous parcourez 50 mètres… « 

Enfin, les navigateurs GPS se transforment de plus en plus en appareils multimédia, qui lisent les fichiers MP3 ou vidéo, quand ils ne donnent pas accès à des informations touristiques.

Pour éviter toute embûche, Christophe Ramond donne quatre conseils : « Programmer toujours le navigateur GPS à l’arrêt ; ne pas regarder l’appareil, mais suivre ses indications vocales ; mettre régulièrement à jour les cartes du GPS pour éviter les erreurs de navigation ; donner la priorité absolue aux informations données par la signalisation routière. » Bonne route si vous partez bientôt en vacances !