Le nombre de lignes dégroupées se rapproche des 20 000

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Initié dans les faits en 2002, le dégroupage connaît une forte progression même si le nombre de lignes concernées reste marginal : à peine plus de 18 000 sur 21 millions de paires de cuivres éligibles à l’ADSL.

Au 1er avril, l’Autorité de régulation des télécoms (ART) dénombrait 16 847 lignes téléphoniques partiellement dégroupées et 1 610 lignes totalement dégroupées. Rappelons que le dégroupage partiel permet à un client de bénéficier du haut débit chez un opérateur/fournisseur d’accès alternatif (Free et 9Online principalement) tout en laissant à France Télécom la gestion de la voix, tandis que le dégroupage total bascule intégralement la ligne de l’abonné chez un opérateur concurrent.

Soit un total de 18 457 lignes qui ne sont plus intégralement gérées par France Télécom. Un chiffre encore ridicule, évidemment, par rapport au 34 millions de lignes téléphoniques exploitées par l’opérateur historique, dont 21 millions éligibles à l’ADSL. Mais le dégroupage est un processus lent qui n’a réellement démarré qu’à l’été 2002 avec la mise à disposition par France Télécom de salles dédiées aux opérateurs alternatifs (voir édition du 19 décembre 2002).

Une progression de 77 % en deux mois

L’opération poursuit malgré tout son avancée à un rythme soutenu. Depuis le 1er février, où l’on dénombrait 10 440 lignes dégroupées (voir édition du 13 février 2003), le dégroupage a connu une progression de près de 77 %. Les lignes partiellement dégroupées, qui visent les particuliers désireux de s’équiper en ADSL, sont les principales bénéficiaires de cette progression (+ 86 %). Elles se concentrent essentiellement sur Paris et sa banlieue mais aussi sur les principales villes dont Lyon, Marseille, Nice, Strasbourg, Montpellier, etc. Au total, 174 sites de dégroupage sont à la disposition des opérateurs alternatifs à ce jour.