Le nouvel indice de la nouvelle économie

Mobilité

Le baromètre de la nouvelle économie », proposé par Arthur Andersen mesure l’impact de la nouvelle économie sur l’ensemble de l’économie française.

Le cabinet d’étude Arthur Andersen a présenté mardi son « baromètre de la nouvelle économie ». Il devrait permette de prendre en compte l’impact du commerce électronique sur la croissance de l’économie française. « Face aux multiples interrogations auxquelles sont confrontés les dirigeants d’entreprises, nous leur proposons d’accroître leur visibilité sur les répercussions économiques qu’engendre la nouvelle économie sur les économies plus traditionnelles« , explique Arthur Andersen.

Le baromètre estimera l’impact global, et par secteur d’activité, du commerce électronique sur l’économie française. Ainsi, sur les trois prochaines années, la nouvelle économie devrait générer un gain de 2,3 points de PIB (Produit Intérieur Brut), c’est à dire 0,6% de croissance annuelle supplémentaire, indiquent les calculs d’Arthur Andersen. Les secteurs d’activité qui profiteront le plus de l’effet nouvelle économie sont les télécommunications, avec un bond de 25,2% de la valeur ajoutée du secteur d’ici à 2003, la parachimie et la pharmacie (+ 24,2%) et les matériels de transport (+ 20,5%).

Le baromètre de la nouvelle économie associe l’analyse qualitative établie par Arthur Andersen avec l’approche quantitative du TES, le Tableau d’Entrées-Sorties de l’INSEE, qui prend en compte tous les échanges réalisés entre les entreprises.

Le baromètre de la nouvelle économie qui devrait être publié tous les six mois pour la France pourrait s’étendre à d’autres pays européens.