Le plan de suppressions de postes chez HP France revu à la baisse

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Les syndicats de HP France sont parvenus à sauver 354 postes en acceptant de revoir l’accord sur la réduction du temps de travail.

Les contours de l’ampleur exacte du plan de sauvegarde d’emplois qui touche Hewlett-Packard France viennent d’être précisés. Selon un bilan réactualisé que vient de réaliser la section CFTC après les deux réunions du comité d’entreprise des 13 et 14 décembre 2005, le nombre de suppression de postes s’élève à 886 (*), soit 18,1 % de l’effectif global de la branche française du groupe informatique mondial.

Rappelons que le plan initialement annoncé à la rentrée par la direction de HP France portait sur 1 240 suppressions de postes (voir édition du 9 septembre 2005).

Les syndicats de HP France sont donc parvenus à sauver 354 postes mais ont accepté en échange le principe d’une révision de l’accord sur la réduction du temps de travail. Seule la CGT a refusé de négocier cette révision de l’accord 35 heures (voir édition du 2 décembre 2005).

Les premiers départs ne surviendront pas avant mi-2006

Le plan de suppressions de postes concerne les deux principales entités qui forment HP France. La CFTC en recense 395 du côté de HPF et 491 du côté de CCF. Les départs seraient échelonnés sur la période 2006-2007.

« La restructuration frappe lourdement surtout les non-cadres, les fonctions centrales, le site d’Isle d’Abeau et les agences de province », constate la section syndicale sur son blog, en précisant ne pas en savoir plus sur les suppressions de postes par métier.

Elément intéressant : les deux principales causes des suppressions de postes avancées par la direction de HP France sont « l’impact des délocalisations » (245 postes) et « l’impact de la sous-traitance » (135 postes).

(*) Le nombre total de suppressions de postes est estimé à 940 si l’on prend en compte les filiales Triaton et CFS de HP France. 

Entrave au comité d’entreprise : référé annulé
Selon l’AFP, la procédure en référé lancée par la section CGT de HP France pour « entrave au comité d’entreprise », qui devait être plaidée le 14 décembre au tribunal de grande instance d’Evry (Essonne), n’a pas eu lieu. « Car ce qui était demandé a été obtenu », a déclaré Christian Saïd, avocat à la cour chargé de la défense de la CGT. Ce syndicat avait lancé cette action « pour non-respect des prérogatives du comité d’entreprise dans le cadre de la procédure d’information-consultation des livres 3 et 4 du code du Travail ». Cette action en justice était en lien avec le protocole d’ouverture de négociation récemment signé entre la direction et tous les syndicats de HP France? hormis la CGT.


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