Le Premier ministre à l’écoute du secteur du jeu vidéo français

Mobilité

A l’occasion de la visite d’un studio de création de jeux vidéo, Jean-Pierre Raffarin a rencontré les principaux acteurs du secteur. Le Premier ministre a proposé l’accès à certains fonds d’aide mais ne s’est pas engagé dans la baisse des charges salariales ou de la TVA.

Jean-Pierre Raffarin a entendu les revendications de l’industrie française du jeu vidéo touchée par une « crise sans précédent » (voir édition du 30 octobre 2002). A l’occasion de la visite, vendredi 15 novembre 2002, du studio Darkworks, société du « Silicon Sentier », le Premier ministre a souhaité apporter son soutien aux créateurs de jeux vidéo.

Un soutien suivi de quelques mesures. Ainsi, les développeurs auront accès au Fonds d’aide à l’édition multimédia (FAEM), doté de 6 millions d’euros. Par ailleurs, les entreprises du secteur pourront également bénéficier du Réseau pour la recherche et l’innovation en audiovisuel et multimédia (RIAM), un fonds destiné à favoriser la coopération entre Etat et entreprises privées, doté de 13 millions d’euros. Ces mesures n’entreront pas en vigueur avant 2003.

En revanche, si la baisse des charges salariales et l’abaissement de la TVA à 5,5 % au lieu de 19,6 % ou l’accès à la rémunération sur la copie privée ont été évoqués, il n’en ressort aucune mesure concrète. Mais Jean-Pierre Raffarin a fait part de son intention d’encourager les banques à investir dans le jeu vidéo.