Le serveur d’applications d’Oracle interopérable avec RosettaNet

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Désormais, Rosettanet, standard XML dédié aux échanges électroniques interentreprises du secteur high-tech fait partie intégrante du serveur d’applications d’Oracle.

Le serveur d’applications d’Oracle, Oracle9i Application Server, a été certifié interopérable avec RosettaNet, standard XML dédié aux échanges électroniques B to B de l’industrie high-tech. En complément, l’éditeur fournit un outil d’aide à la mise en oeuvre de processus d’affaires électroniques, utilisable sans compétence informatique particulière.

RosettaNet fait partie de ces nouveaux standards XML qui ont pour vocation de prendre la suite des technologies d’EDI classiques de type Edifact, lesquelles existent depuis plus de vingt ans. Un des enjeux de ces standards XML est de mettre la dématérialisation des échanges entre partenaires commerciaux à la portée, techniquement et économiquement, d’un plus grand nombre d’entreprises que ce n’est le cas actuellement avec les technologies d’EDI disponibles. L’EDI traditionnel nécessite en effet de passer par le réseau à valeur ajoutée d’un opérateur, ce qui est fort coûteux, alors que les formulaires commerciaux conçus à l’aide des standards développés en XML transitent via Internet. En outre, la mise en place de traducteurs Edifact reste toujours un projet technique lourd et complexe…

Gains de productivité

Or la dématérialisation des échanges interentreprises peut générer d’importants gains de productivité. Récemment, le fondeur Intel expliquait que, grâce à l’utilisation de RosettaNet en remplacement d’Edifact, il pensait pouvoir réduire de 500 millions de dollars les coûts relatifs aux échanges commerciaux avec ses fournisseurs. Actuellement, des transactions commerciales représentant un montant total de 5 milliards de dollars, soit 10 % de son chiffre d’affaires total, sont automatisées grâce à RosettaNet (voir édition du 10 décembre 2002).

Souhaitons que d’autres secteurs que celui de la high-tech se rallient à ces standards XML et que les éditeurs de logiciels, à l’instar d’Oracle, les intègrent à leurs produits.