Le SMS, cette source de profit intarissable

Mobilité

Selon Portio Research, l’engouement pour les services SMS est loin de
s’essouffler. Le marché est évalué à 67 milliards de dollars d’ici 2012.

Selon une récente étude sur l’utilisation des téléphones mobiles, le SMS a encore un bel avenir devant lui.

Dans une étude intitulée Mobile Messaging Futures 2007-2012, Portio Research a observé que les services de messagerie texte ont généré quelque 47,5 milliards de dollars en 2006 et pourraient atteindre 52,5 milliards de dollars en 2007.

Selon les estimations du cabinet britannique d’études IT, 3 700 milliards de messages seront envoyés chaque année d’ici 2012. Le marché du SMS atteindra alors 67 milliards de dollars.

John White, en qualité de business development manager chez Portio Research, a confié à Vnunet.com que la croissance en volume de SMS sera très nettement supérieure à celle des revenus générés en raison de la baisse constante du prix à l’unité.

Le rapport prédit également un avenir brillant aux autres technologies de messagerie mobile, telles que la messagerie instantanée et le courrier électronique sur mobile. Pourtant, fait-il observer, ces technologies demeurent encore aujourd’hui totalement éclipsées par le SMS.

Contre toute attente, le trafic SMS ne s’est pas essoufflé sur les marchés dits matures ; bien au contraire, il a littéralement explosé. Aux Etats-Unis, le trafic a connu une croissance bien plus rapide que ce qui avait été annoncé et que l’arrivée permanente de nouveaux abonnés ne cesse de stimuler.

Rien qu’en Asie, toutes les cinq minutes au cours des six prochaines années, 2 267 personnes auront acheté leur tout premier téléphone mobile. Pour la majorité d’entre elles, ces nouveaux téléphones offriront peu de fonctionnalités abordables en dehors de la communication vocale et du SMS. Cela représente quelque 1,4 milliard de nouveaux abonnés de téléphonie mobile, dont l’arrivée s’accompagnera d’une explosion conséquente du trafic SMS dans la région.

A l’horizon 2011, les analystes prédisent un déclin possible du volume de SMS et des revenus associés, conséquences directes de la popularité croissante des autres systèmes de messagerie tels que la messagerie instantanée ou la messagerie électronique sur mobile.

Traduction d’un article de Vnunet.com en date du 20 février 2007