Le SP2 de Windows XP facilitera la désinstallation d’IE

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Suite à son procès antitrust aux Etats-Unis, Microsoft va devoir simplifier le mode de désinstallation des applications complémentaires de Windows XP, dont Internet Explorer et Windows Media Player. Cette modification devrait être disponible avec le prochain Service Pack 2 (SP2).

Conformément aux accords passés à l’issue de son procès antitrust (voir édition du 4 novembre 2002), Microsoft va devoir se plier à une nouvelle exigence du ministère de la Justice américain (DoJ). Celui-ci a demandé à la firme de Redmond de mettre en évidence l’accès au mode de désinstallation des applications complémentaires au système – dont Internet Explorer, Windows Media Player ou la machine virtuelle Java de Microsoft – afin de laisser une plus grande place aux produits concurrents. Un bouton d’accès à la désinstallation desdites applications apparaîtra directement dans le menu Démarrer, là où il faut aujourd’hui passer par le Panneau de configuration, puis activer la fonction Ajout/suppression de programmes avant de se rendre dans la partie Configurer les programmes par défaut. Cette mise à jour devrait intervenir dans la version 2 du Service Pack (SP2) de Windows XP.

Rappelons toutefois que cette désinstallation, possible depuis le SP1, ne concerne pas les logiciels eux-mêmes (intégrés aux sources du système d’exploitation) mais les icônes et liens relatifs de ces programmes. Bref, l’exigence du DoJ est loin d’être insurmontable pour l’éditeur de Windows et risque surtout de paraître comme superficielle aux yeux des concurrents qui pourront malgré tout essayer d’y glisser leurs produits.

D’un procès à un autre

L’éditeur de Windows se préoccupe probablement plus de ses déboires avec la Communauté européenne qui l’accuse d’avoir violé les règles de la concurrence (voir édition du 12 mars 2003). Déboires qui pourraient prendre fin rapidement et discrètement : si l’on en croit le site américain WinInfo qui cite une source proche du dossier, Microsoft aurait accepté de payer une amende contre l’abandon des poursuites. Le montant de cette amende, qui pourrait égaler 10 % du chiffre d’affaires de l’année précédente, n’a pas été précisé. Des informations à prendre au conditionnel.