Le voyage en ligne toujours en forme

Mobilité

Le crash des dotcoms ne s’est pas propagé jusqu’à l’industrie du voyage, qui est restée épargnée. Le succès des agences de voyages en ligne montre que l’e-commerce peut marcher s’il parvient à répondre aux demandes du public plus rapidement et plus efficacement que les méthodes traditionnelles.

Une étude Jupiter MMXI dépeint un marché dominé par un petit nombre de sociétés ayant pignon sur rue comme Thomas Cook, aux côtés d’acteurs issus du Net comme Ebookers.com et Lastminute.com. Ce dernier ayant atteint un pic de 305 000 visiteurs uniques durant la semaine qui se terminait le 24 juin. Le voyage en ligne prospère car le business plan qui supporte le secteur correspond à la demande des consommateurs, explique Mari Kim Coleman, vice-présidente senior des études chez Jupiter. « Les gens veulent organiser leur voyage en ligne, à leur propre rythme », estime-t-elle avant de souligner : « Le fait que les utilisateurs soient familiers des sociétés qui leurs offrent des services de voyage en ligne a énormément aidé le secteur. »

D’après Mari Kim Coleman, Lasminute progresse car il parvient à bien servir le consommateur avant et après vente. « Lasminute est devenu un nom familier. En étendant son affaire par l’établissement de partenariats avec des acteurs traditionnels comme Thomas Cook, il s’est déployé lentement et intelligemment », explique-t-elle. Les réservations en ligne ont progressé continuellement depuis octobre 1999 et Mari Kim Coleman prévoit que le marché européen dépassera les 31 milliards de francs (4,75 milliards d’euros) d’ici la fin de l’année. Deux types de sites de voyage se distinguent : ceux qui ne vendent que des trajets et ceux qui proposent une offre packagée.