Les chaînes logistiques des fabricants informatiques ne sont pas assez vertes

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Des efforts restent à faire pour rendre plus écolos le transport et la logistique, la fabrication et le traitement des déchets, selon une étude Capgemini.

Les fabricants de matériel informatique font de grands efforts dans la production de produits plus verts, et de façon de plus en plus écologique, mais des progrès restent à accomplir dans la fabrication, le transport et le traitement des déchets, d’après une nouvelle recherche menée par Capgemini.

Dans ce rapport, Capgemini a évalué ses partenaires, HP, EMC, Sun Microsystems, IBM et Google, ce dernier en tant que fournisseur de service, et non pas en tant que fabricant. Tous les fabricants utilisent un minimum d’électricité provenant de sources d’énergie renouvelable pendant le processus de fabrication, et cherchent à réduire la quantité d’eau et à augmenter la quantité de matériaux recyclés utilisés.

IBM et HP ont été félicités pour leur participation au programme SmartWay du gouvernement des Etats-Unis, visant à améliorer l’efficacité énergétique et à réduire l’émission des gaz à effet de serre. Sun a également été félicité pour sa reprise de l’emballage après la livraison de ses produits.

Des efforts réalisés pour l’amélioration de l’efficacité des serveurs et des processeurs

Toutefois, le rapport a mis en valeur des problèmes importants devant être résolus par ces fabricants informatiques majeurs. Notamment la présence de plomb, de mercure et de PVC dans certains produits, due, en partie, au manque d’alternatives valables.

Capgemini a également déterminé que, de par la nature complexe et hautement spécialisée de la chaîne logistique informatique, les pièces sont souvent envoyées dans différents pays avant l’assemblage final. Le rapport recommandait la création d’une norme que les entreprises pourraient utiliser pour mesurer l’impact de leurs futures opérations logistiques.

« On peut s’attendre à ce que ces grandes sociétés deviennent des acteurs majeurs de l’informatique verte, et c’est d’ailleurs déjà le cas lorsque l’on mesure les investissements qu’elles réalisent en R&D », a déclaré Brian Doherty, conseiller en développement durable chez Capgemini.

« Nous avons constaté d’énormes efforts pour l’amélioration de l’efficacité des serveurs et des processeurs, mais la plupart d’entre elles ne maîtrisent pas assez bien le secteur du transport et de la logistique », poursuit-il.

Adaptation d’un article Vnunet.com en date du 17 octobre 2008 et intituléIT vendor supply chains still not green.