Les décideurs européens ne sont pas intéressés par le Web 2.0

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Selon un sondage BEA, le manque de perspectives vis-à-vis de l’apport
potentiel de business sape les investissements dans le Web 2.0.

Selon une étude réalisée dans sept pays européens par BEA Systems, un éditeur de solutions logicielles d’infrastructures qui s’implique dans les outils Web 2.0 à travers sa gamme Aqualogic, la majorité des cadres dirigeants ne parviennent pas à s’impliquer dans les technologies Web 2.0 par manque de compréhension et d’information sur les bénéfices potentiels à en tirer.

Près d’un quart des entreprises interrogées s’interrogent sur la manière de réguler les contenus et 20% se préoccupent de questions de sécurité.

Environ 40% des entreprises ayant adopté les technologies Web 2.0 admettent un bienfait important en termes de business qui sert à favoriser les liens avec ses clients.

Les plates-formes de partage d’information sont perçues par les enterprises comme un moyen d’interagir avec les clients, améliorer les niveaux de service et déveloper les ventes.

Autres raisons invoquées pour déployer les technologies 2.0 : l’amélioration de la collaboration entre employés (cité par 31% des responsables interrogés) et l’opportunité de simplifier des interfaces pour les relations avec les fournisseurs et les partenaires (28%).

« Les logiciels accompagnant l’émergence du phénomène « social network » et Web 2.0 comme les blogs, les wikis ou les mash-up sont adaptés pour une utilisation business avec un potentiel de gain de productivité pour tous les collaborateurs qui partagent des connaissances : marketing, vente, communication, R&D et ressources humaines », déclare Martin Percival, en qualité de senior technology evangelist chez BEA Systems pour la zone Europe-Moyen Orient-Afrique.

« Les employés, qui utilisent ses outils mi-informatiques mi-communautaires, peuvent exploiter ces services qui les aideront à accomplir leurs tâches, en basculant des architectures orientés services vers des architectures à plus forte valeur participative », poursuit Martin Percival.

Le sondage montre également que la demande en mash-up est importante. Rapelons qu’il s’agit de services en ligne qui combinent différentes applications issues de diverses sources (ces outils peuvent être configures de manière très personnalisée). Ils peuvent être intégrées en une seule page. Dans les dix-huit mois prochains, les responsables intérrogées estiment que les mash-ups vont monter en puissance : 18% (contre 6% actuellement).

Adaptation d’un article traduit de Vnunet.com en date du 5 septembre 2007