Les dix bugs les plus dramatiques de l’histoire de l’informatique

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Une erreur de calcul et c’est la catastrophe. Les bugs informatiques peuvent même avoir des conséquences mortelles.

Du premier bug apparu en 1947 (un insecte qui s’était glissé dans un panneau de commandes du système Harvard Mark 1) à la dernière mise à jour de Windows, on ne compte plus le nombre d’erreurs de programmation informatique aux conséquences plus ou moins dramatiques. Le magazine Wired s’est amusé à classer les dix bugs les plus dangereux jusqu’à présent. Voire mortels. Car du fait de la généralisation des technologies électroniques et informatiques dans les produits de la vie courante, les bugs dépassent le cadre de notre ordinateur personnel.

A commencer par une erreur du logiciel de calcul d’un appareil de radiothérapie du National Cancer Institute de Panama City, qui avait provoqué le décès de huit patients exposés à de trop fortes doses de radiations en novembre 2000. Un bug plus ou moins similaire sur le Therac-25, un autre appareil de radiothérapie, avait entre 1985 et 1987 causé également la mort de cinq personnes.

C’est à cause d’une erreur de saisie d’une formule mathématique que le missile Mariner 1 s’est dévié de sa trajectoire le 28 juillet 1962. Il transportait la sonde qui partait, déjà, explorer Venus. Détruit en vol à partir du centre de contrôle, l’engin s’est abîmé dans l’océan Atlantique sans conséquences humaines. La plus importante explosion non nucléaire en Russie (1982), les erreurs de calculs des premiers Pentium (1993), le premier ver Internet (1988), le plantage du réseau téléphonique longue distance d’AT&T à New York (1990), la désintégration d’Ariane 5 (vol 501) quarante secondes après son décollage (1996) sont également à mettre au crédit de bugs informatiques.

Faillibles mais indispensables

Malgré ces péripéties, nous ne pouvons plus nous passer de ces appareils parfois victimes de bugs. Comme le déclare un expert, dont les propos sont rapportés par Wired, « l’absence de logiciels pourrait tuer plus de gens que les inévitables bugs ». Ce qui semble certain, conclut l’article, « c’est que les bugs sont là pour rester ».