Les échanges électroniques restent à développer

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L’Observatoire du commerce et des échanges électroniques présente une étude sur les pratiques et les usages des échanges électroniques interentreprises. Le papier a encore de beaux jours devant lui, même si le Web s’impose de plus en plus…

Selon la dernière étude réalisée par l’OC2E (l’Observatoire du commerce et des échanges électroniques), les outils de communication traditionnels comme le courrier, le téléphone ou le fax restent globalement prépondérants au sein des entreprises, notamment pour les activités les plus courantes ou traditionnelles : vendre, acheter et effectuer les déclarations administratives. Toutefois, le Web trouve naturellement sa place dans le domaine de la veille technologique. L’OC2E estime qu’environ 75 % des entreprises utilisent Internet pour trouver de l’information sur le marché et sur les concurrents. Le courrier électronique est assez fortement utilisé, en particulier pour vendre et promouvoir les produits à l’export.

L’OC2E souligne que les achats en ligne représentent une part assez faible de l’ensemble des achats. On remarque qu’une forte proportion d’entreprises payent très peu en ligne (moins de 5 % des achats), bien que cette part tende à diminuer. Mais une part non négligeable paye en ligne la quasi-totalité des achats réalisés en ligne (plus de 95 % des achats). 70 % des sociétés interrogées déclarent avoir acheté sur Internet, soit une augmentation de 4 % par rapport à l’an dernier. 58 % des sociétés sondées disposent d’une vitrine commerciale sur le Web, et 33 % ont développé un site de commerce électronique.

Mise en concurrence des fournisseurs

Le recours à des fournisseurs nouveaux est fréquent pour les achats en ligne. Il semble donc que les acheteurs en ligne aient la volonté de mettre en concurrence un plus grand nombre de fournisseurs et d’augmenter, de la sorte, la pression concurrentielle qui pèse sur les fournisseurs habituels.

L’OC2E remarque que le principal frein au développement du commerce électronique reste la faible utilisation de ces nouvelles technologies par les partenaires commerciaux, suivie par les doutes concernant la sécurité des transactions. Enfin, les entreprises citent le manque de formation en commerce électronique.