Les enjeux de la montée en débit selon l’ARCEP

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Une consultation publique est ouverte par l’ARCEP pour encourager la mise en œuvre de l’accès au sous-répartiteur et ainsi assurer une montée en débit sur l’ensemble du territoire.

« La réalité économique, et notamment la capacité des acteurs à financer ces projets pourrait minimiser ces chiffres. Comme rappelé précédemment, il existera sans doutes des zones où les solutions de montée en débit ne pourraient être économiquement possibles qu’au travers de l’utilisation d’autres solutions techniques (solutions hertziennes) » précise le document.

La consultation devra d’ailleurs permettre aux différents acteurs (collectivités, opérateurs…) de commenter ces premiers travaux réalisés avec l’appui d’un comité d’experts et permettre de disposer d’une estimation plus précise du nombre de sous-répartiteurs potentiellement concernés par des projets de montée en débit via l’accès à la sous-boucle locale.

Une étape vers le FTTH

Technologiquement, l’équipement des sous-répartiteurs présente un intérêt majeur pour les décennies à venir. En effet, dans le cas d’une mise en œuvre de l’accès à la sous-boucle comme solution de montée en débit, une liaison en fibre optique est réalisée entre le nœud de raccordement (NRA) et le sous-répartiteur (SR).

Avec cette approche, il serait possible de rapprocher la fibre optique de l’usager final et donc, de faire évoluer le sous-répartiteur en point de mutualisation lorsque sera envisagé le déploiement de la fibre optique jusqu’à l’abonné.

Et c’est d’ailleurs l’objet d’une question de la consultation de l’ARCEP qui invite les acteurs à proposer et à détailler « l’ensemble des spécifications permettant de dimensionner correctement les infrastructures mises en œuvre dans le cadre de l’accès à la sous-boucle, afin que ces infrastructures puissent utilement préparer le déploiement des réseaux FTTH. »

Enfin, cette solution est considérée comme la plus pérenne face aux technologies telles que le satellite ou Wimax qui ne présentent guère d’atouts pour assurer une montée en débit significative et apporter des services multi-play.

Signe positif, avec les différents projets d’opérateurs privés et la volonté croissante de nombreuses collectivités, la France pourrait revenir rapidement dans la course au très haut débit.

Cela ferait d’ailleurs un très beau titre de film: 2010, l’odyssée du très haut débit.

De multiples technologies pour différents territoires

Source illustrations : Atelier Aménagement Numérique des Territoires

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