Les entreprises plutôt favorables à une dématérialisation des factures

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Dans une enquête Markess, 57% des entreprises interrogées se montrent
intéressées pour adopter ce processus dans deux ans.

Markess International, société d’études et de conseil spécialisée dans l’analyse des technologies de l’information et de leurs impacts sur les organisations, a publié en septembre dernier une étude baptisée « Dématérialisation et services de confiance ».

Les résultats relatifs à la dématérialisation des factures font apparaître une montée en puissance de la facture électronique dans les entreprises. Sur 200 entreprises interrogées cet été, 28% déclarent dématérialiser tout ou partie de leurs factures en 2006. Elles devraient être 57% au total d’ici 2008.

L’étude révèle que l’adoption de la dématérialisation varie en fonction du profil des entreprises. Les grandes entreprises utilisent davantage la facture numérique que les petites. D’ici à 2008, plus de 50% des entreprises ayant moins de 249 employés l’adopteront, contre 60% des entreprises de plus de 1000 employés.

76% des entreprises cotées en Bourse favorables à la facture électronique

Certains secteurs sont plus propices au recours à la facture électronique que d’autres. C’est le cas de l’informatique et des télécommunications, de l’industrie, de la distribution et du commerce ou encore de la banque et de l’assurance. Le secteur public est moins adepte : seules 36% des administrations indiquent y recourir ou l’envisager d’ici 2008.

L’étude souligne que les entreprises rattachées à un groupe sont plus ouvertes à la facture électronique que les entreprises indépendantes. L’ouverture à la dématérialisation est d’autant plus forte que le groupe est d’origine étrangère. Enfin, 76% des entreprises cotées en Bourse sont favorables à la facture électronique contre 49% des entreprises non cotées.

Gain de temps, réduction des coûts et productivité accrue

Deux types de dématérialisation des factures sont possibles : la dématérialisation au sens large ou simple numérisation des factures et la dématérialisation au sens fiscal. La première consiste en la numérisation des factures, du scanning de factures papier aux solutions de Lecture Automatisée de Document, en passant par l’échange de fichiers non signés électroniquement. La seconde forme de dématérialisation, au sens fiscal, se présente sous la forme de factures EDI (Echanges de Données Informatisés) ou de factures signées électroniquement. Elle concède une valeur légale à la facture électronique.

Le développement de la facture électronique est sous-tendu par un certain nombre de bénéfices, rappelle l’étude. D’abord, un gain de temps avec la réduction du délai de clôture des comptes, du temps de validation avant paiement ou encore du temps de traitement de la TVA. Les coûts sont réduits avec un coût de traitement divisé par deux ou trois selon les entreprises interrogées.

Enfin, la productivité est censée s’accroître compte tenu des volumes de factures traitées et de la diminution de ressources nécessaires .