Les entreprises toujours frileuses face aux TIC

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Peu nombreuses à se montrer conscientes des enjeux de l’IT, les entreprises manquent globalement de compétences et d’une stratégie organisationnelle à l’heure de déployer leur parc technologique.

A en croire les conclusions d’une étude de Capgemini, la frilosité face aux technologies numériques est un fait chez les entreprises, qui manquent globalement de recul, de compétences, d’une gouvernance et d’une stratégie organisationnelle dans l’exercice du déploiement.

Des 157 P-DG de TGE, directeurs commerciaux et DSI interrogés sur les douze derniers mois, 77% évoquent comme raison première de leur imperméabilité à l’innovation une connaissance insuffisante des enjeux ainsi soulevés.

A 50%, les intéressés mettent en avant la complexité des mécanismes de déploiement en local.

Or, Capgemini, qui a volontairement diversifié élargi à 15 pays le spectre d’un panel englobant le secteur public, le commerce, l’énergie ou encore les médias, rappelle que cette démarche relève tout autant de la définition préalable d’un ordre de marche cohérent.

« La transformation doit être aussi organisationnelle que technologique« , résument ainsi les auteurs du rapport.

Il semble par ailleurs qu’une éducation adéquate des salariés s’avère indispensable.

Ce qui n’est généralement pas le cas avec les « Digital Beginners », ces réfractaires au progrès. La faute à une appréhension démesurée, à une culture d’entreprise bien arrêtée ou à l’absence d’une vision en ce sens, même à court terme.

Tout au plus ces acteurs du bas de l’échelle ont-il un usage traditionnel d’Internet et des services de messagerie. A la rigueur, des ERP.

Plus au faîte des enjeux de l’IT, les dénommés « Digital Fashionistas » investissent davantage dans ce qu’ils considèrent comme un concept, voire un phénomène de mode.

Mais une gouvernance et un objectif à long terme font souvent défaut à ces suiveurs dont l’attitude attentiste leur vaut le qualificatif de « moutons de Panurge ».

Ceux qui réfléchissent avant d’agir se rangent sous l’égide des « Digital Conservatives ». Seule une dynamique moindre en interne contrarie quasi systématiquement leur mise à l’heure de l’IT.

Acteurs de leur transfiguration par la numérique, les « Digirati » adjoignent à tous les critères sus-mentionnés des plans d’épanouissement à long terme et une enveloppe financière d’autant plus conséquente. Ces derniers ne représentent néanmoins qu’une infime part des sondés.

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