Les Etats-Unis mènent une cyber-guerre en simulation

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Depuis Washington DC, une simulation à grande échelle va mettre à l’épreuve les réseaux américains pour analyser leur capacité à résister à une cyber-guerre.

Les États-Unis craignent une paralysie de leurs infrastructures vitales par le biais de communications électroniques.

La première puissance militaire du monde se prépare pour riposter en cas de cyber-attaque.

Mardi 16 février, un exercice de simulation, baptisé Cyber Shockwave, sera organisé sur le territoire américain.

Il va tourner autour d’un scénario catastrophe : une attaque massive contre les infrastructures nationales américaine du gouvernements et des entreprises.

Cette simulation d’attaque sera menée par un groupe dédié à la sûreté du territoire américain (National Security Preparedness Group) rattaché au Bipartisan Policy Center’s National Security, un cercle de réflexion de la vie politique aux Etats-Unis.

La mise en scène de cette simulation mobilise Michael Chertoff, ex-secrétaire du DHS (équivalent ministère de la sécurité intérieure aux Etats-Unis), John McLaughlin, ancien directeur adjoint de la CIA, qui aura le rôle de chef du gouvernement dans une maquette de la salle de gestion de crise située à la Maison Blanche.

Cette simulation à grande échelle, réalisée à partir de Washington DC, permettra d’analyser les capacités de commandement et de contrôle des États-Unis durant une telle attaque et mesurer la rapidité d’activation des contre-mesures et des systèmes de sauvegarde.

Fait inhabituel pour un tel exercice, le public pourra y assister, et des points de situation seront diffusés sur le réseau d’information du gouvernement. Un accès à la salle de crise reconstituée sera donné à quelques journalistes.

Mais l’intérêt de l’exercice reste à démontrer. Le pays disposant déjà d’un cyber-commandement militaire, le CyberCom, chargé d’effectuer des cyber-attaques et de protéger les réseaux sensibles des États-Unis.

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