Les GPS de TomTom peinent à garder le cap

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En dépit d’une perte nette évaluée à 2 millions d’euros sur le trimestre écoulé, TomTom escompte une relance à court terme et mise à cet effet sur sa division Business.

Aux antipodes de ce bénéfice net de 11 millions d’euros réalisé sur l’exercice 2011, TomTom déplore sur le seul premier trimestre 2012 des pertes évaluées à 2 millions d’euros. Tendance analogue pour le chiffre d’affaires, en baisse de 12% sur un an, à 233 millions d’euros.

Le fournisseur néerlandais de solutions de navigation souligne la décrépitude prononcée de ses systèmes GPS personnels, jusqu’alors constitutifs de quelque 60% de ses revenus. La demande aurait significativement chuté au cours des derniers mois, tout particulièrement dans le sud de l’Europe.

Directeur exécutif du groupe, le dénommé Harold Goddijn a tenu à relativiser la situation, s’en remettant notamment aux affres d’une panne informatique qui a impacté nombre de produits.

L’intéressé n’a pas donné plus de détails à cet égard. Peut-être s’agit-il pour partie de ce bug de l’année bissextile, qui a perdu le plus clair des GPS TomTom, subitement tombés en léthargie le 31 mars et sortis du coma grâce à un correctif déployé à la hâte.

Autrement plus préoccupante, la percée des smartphones désormais équipés en standard d’une connectivité GPS et entourés d’un écosystème logiciel conséquent, ajoute à la détresse d’un acteur sur le déclin.

A l’issue d’un exercice 2011 conclu sur un fort recul de son activité GPS (chiffre d’affaires annuel en baisse de 16% à 1,27 milliard d’euros, pour des pertes nettes à 438 millions d’euros), l’équipementier néerlandais avait rendu une copie sans saveur.

Ses dirigeants prônaient toutefois une relance à court terme et avaient annoncé à cet effet une restructuration qui impliquait une réduction des dépenses opérationnelles de l’ordre de 50M euros, ponctuée de la suppression concomitante de 457 postes.

En outre, TomTom mise désormais davantage sur sa division Business, dont les résultats encourageants ont reflété la montée en puissance des systèmes embarqués dans les automobiles.

Témoin cette récente intronisation au catalogue, en l’objet du Link 510, un boîtier autonome destiné à faciliter la gestion des flottes de véhicules de fonction.

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