Les lettres d’intention des prétendants aux licences WiMax sont déposées

Mobilité

L’Arcep fera un premier point sur le sujet mardi prochain. Mais la liste des acteurs prépositionnés (opérateurs, collectivités?) est importante.

La première phase de la procédure destinée à attribuer les licences WiMax sur le territoire national (deux par région) vient d’être achevée. Les acteurs télécoms et les collectivités avaient jusqu’à vendredi 14 octobre en fin d’après-midi pour déposer auprès de l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep) leur lettre d’intention. L’ex-ART fera un premier point sur ce sujet mardi prochain.

Rendez-vous début 2006 pour la prochaine grande étape : les acteurs présents « au tour d’échauffement » devront confirmer d’ici le 6 janvier leur intérêt pour le WiMax en déposant une demande d’autorisation dans les conditions prévues par l’appel à candidatures. L’Arcep a prévu d’effectuer à cette échéance un bilan des demandes « afin d’évaluer la rareté éventuelle des fréquences région par région ».

Profils hétéroclites des prétendants

Selon Les Echos, plusieurs catégories d’acteurs se montrent intéressées par l’exploitation d’une licence WiMax, les opérateurs télécoms et les fournisseurs d’accès Internet en premier lieu. C’est le cas de France Télécom et de Neuf Cegetel qui voudraient s’engager sur toutes les régions.

Les câblo-opérateurs Noos-UPC et Numéricâble seraient également partants. Mais aussi des prestataires alternatifs comme Axione, récemment acquis par le groupe Bouygues (voir édition du 3 octobre 2005) et Hub Télécom (ex-ADP Télécom). Iliad/Free a déjà pris une place au soleil du WiMax avec l’acquisition d’Altitude Télécoms, unique détenteur d’une licence nationale de cette technologie sans fil à haut débit (voir édition du 5 septembre 2005).

Du côté des collectivités, Les Echos recensent au moins 19 prétendants parmi les régions (Bretagne, Corse, Aquitaine?), les départements (Ain, Ariège, Loiret, Sarthe?) ou les métropoles (Nantes, Tour, Rennes?).