Les processeurs Intel Core i3 passeront le cap de l’Ivy Bridge

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Au rang des perspectives d’Intel, les processeurs Core i3 au format desktop survivront vraisemblablement à la transition vers la plate-forme Ivy Bridge. Il devrait en résulter 5 nouveaux modèles.

Les processeurs Core i3 seront vraisemblablement de l’aventure Ivy Bridge, tout du moins dans leur version desktop. Le doute planait quant à leur éventuel trépas en faveur des seuls i5 et i7, mais Intel aurait décidé de leur accorder un sursis.

Au dire de Fudzilla, cette nouvelle génération de semi-conducteurs gravés en 22nm embarquerait deux coeurs physiques et une technologie Hyper-Threading pour passer à 4 coeurs logiques.

L’implémentation de transistors MOS 3D (« Tri-Gate ») accoucherait de performances de l’ordre de 37% supérieures aux actuels i3 Sandy Bridge, pour un rendu graphique 70% plus efficace avec le GPU intégré. En outre, les chipsets sont certifiés USB 3.0.

Cette nouvelle gamme de composants devrait faire l’objet d’une production de masse au cours du trimestre à venir, très certainement en juin, suite à des retards de production.

L’ambassadeur des i3 sera le 3240, à 3,4 GHz sans mode turbo, pour 3 Mo de cache, un bus à 1600 MHz et un GPU Intel GMA 2500.

Pour le seconder, l’i3-3225 à 3,3 GHz, qui a la particularité d’intégrer une puce graphique Intel HD 4000, que l’on trouve davantage dans les i5 et i7.

Deux versions allégées, moins énergivores (enveloppe thermique minimisée de 55 à 35W), complémentent une offre dont les principaux assembleurs de PC devraient bénéficier à compter du mois prochain.

Les usines d’Intel n’atteindront toutefois leur pic de production de CPU Core i-series de troisième génération qu’à l’approche de l’été, le temps d’écouler le stock d’ordinateurs sous architecture x86 Sandy Bridge.

En effet, s’il devait être un catalyseur pour relancer les ventes, ce ne serait pas tant l’Ivy Bridge, mais plutôt Windows 8.

A cet égard, rien ne presse, alors que le fondeur de Santa Clara, malgré des résultats positifs sur l’exercice 2011 (54 milliards de dollars à +24% sur un an et 12,9 milliards de bénéfice net, en hausse de 13%), s’attend à un recul significatif en 2012.

La déferlante d’ARM, l’abandon de la Smart TV, les tensions qui règnent avec Microsoft constituent autant de contrariétés à cette croissance enregistrée sur les marchés des serveurs, des PC de bureau et dans une moindre mesure, celui des ordinateurs portables, avec les Atom.

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