Les sites communautaires infectés par les spyware

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Selon ScanSafe, les services de réseaux sociaux qui visent un public
adolescent sont les nouveaux vecteurs d’agents infectieux.

Méfiez-vous des sites communautaires. Il regorgent de pages infectieuses. C’est en substance le message que lance la société de sécurité en ligne ScanSafe dans son dernier rapport présenté le 9 août 2006. Selon son étude réalisée à partir de plus de 5 milliards de requêtes au cours du mois de juillet, ScanSafe a constaté qu’une page web sur 600 issue des sites dits de réseaux sociaux (social networking) héberge une « forme d’agent malveillant ».

A travers un panel de services, les sites communautaires, dont MySpace.com est l’un des plus populaires, permettent de monter des réseaux entres utilisateurs qui peuvent notamment créer leurs propres pages web ou mini sites. Une possibilité qu’exploitent les pirates pour propager leurs agents indésirables. Les logiciels espions et logiciels publicitaires constituent les principaux agents malveillants trouvés dans les pages en question, selon ScanSafe.

Il semble que la cible des pirates soient les adolescents. Les sites à l’image sérieuse comme FaceBook, qui vérifie systématiquement l’adresse e-mail, ou le service de mise en relations professionnelles LinkedIn sont plus sécurisés que les services communautaires plus ouverts, estime l’analyste en sécurité. « Par exemple, ScanSafe n’a trouvé aucune instance malveillante sur LinkedIn », souligne le communiqué.

Enfin, ScanSafe a constaté la présence de références vers des sites à contenus adultes sur les pages des réseaux communautaires. « La présence d’annonces pour adultes est perturbatrice, pas seulement à cause du contenu inapproprié pour les mineurs mais parce que le jeune public n’est pas en position de valider ou non l’installation d’un logiciel de publicité ou de comprendre une licence d’utilisation », souligne le directeur général de ScanSafe, Eldar Tuvey.

Parallèlement, le rapport relève une augmentation substantielle de 19 % de la présence des spywares en ligne et une baisse de 14 % des virus  » traditionnels ». Reste à savoir s’il s’agit d’une tendance saisonnière ou d’une évolution véritable des modes infectieux.